Je continue aujourd’hui d’expliciter mon article d hier sue l’avenir de l électronucléaire français et mondial
Les paramètres que je vais vous soumettre sont supposés intervenir dans le traitement du sujet d’hier
-L’OCDE ne donne pas le la ! Pour moi c’est une simple caisse d’ enregistrement des données économiques et qui extrapole les besoins de la communauté européenne à très court terme et au mieux à un an !.Je ne les crois pas capables même d’émettre des prévisions de dépenses et donc de besoins énergétiques plus en amont que celles de leurs propres prévisions économiques. Ecartons donc ces Futuroscope inutiles pour les 40 ou 50 années à venir …Je me pose la question de savoir même si l’Allemagne, la Suisse , l’Italie , la Belgique etc. ont prévenu BRUXELLES par avance des décisions de fermeture de leurs réacteurs !
-La communauté européenne n’est réellement que peu coordonnée en matière de recherche et d’approvisionnements en énergie. SOYONS CLAIRS : CHAQUE PAYS EN FAIT A SA TETE ! La gouvernance des pays est remise électivement en question en moyenne tous les 4 à 5 ans donc la politique d’orientation et d’indépendance énergétique est à la merci de la versatilité des peuples !!!!...Il est clair que tout évènement catastrophique naturel ou dû a l’homme, toute guerre ou suites d’entreprises terroristes, toute modification climatique persistante et importante etc. … ont prise sur le moral des populations et modifient leur acceptation sur l’usage de telle ou telle sorte d’énergie
- Par ailleurs le développement d’une énergie telle que l’électronucléaire qui se lancerait sur des modes nouveaux , plus surs , plus dispersifs etc. requiert en amont des délais de conception , études , recherches de développement , pilotes , budgets etc… qui peuvent porter sur des périodes beaucoup ) plus longues et de l’ordre de 20 à 30 ans
- A contrario la mise en branle d’un programme de substitution du nucléaire par des combustibles fossiles est facile : le charbon est exploité depuis deux siècles , le pétrole depuis un siècle , le gaz depuis un demi-siècle …Alors qu’attendre de vraiment nouveau de ces secteurs en dehors de perfectionnements techniques assez restreints , ou de développements dans le dispatching et l’interconnexion améliorée du courant par exemple …..
- A contrario encore, le lancement d’un programme d’énergies renouvelables dépend de l’azimut que les nations se fixent en matière de choix , de recherche des technologies les plus efficaces et les plus économiques .Or me semble que si certains pays européens semblent avoir commencé de choisir leur voie ( l’ éolien pour L’Allemagne et pour le Danemark) , d’autres attendent des percées technologiques plus nettes pour se lancer résolument . Les délais pour la mise en branle d’une véritable industrie en grand des éoliennes , des hydroliennes , de l’énergie photovoltaïque , de la biomasse etc. dépendront largement des résultats des chantiers déjà lancés …. Franchement , je ne crois pas qu’il soit à leur portée actuellement de pouvoir remplacer d’entrée de jeu l’équivalent des tranches nucléaires qui ont été ou vont être arrêtées ….Cela signifie que les gouvernements qui ont fait ce pari vont se rabattre sur les centrales fonctionnant avec le carbone fossile et devoir soit payer pour le CO2 formé soit trouver un moyen de piégeage économique de ce dernier
-Un mot encore sur l’indépendance énergétique européenne .Il faudrait être un idéologue naïf pour imaginer que dans les décennies à venir les pays émergents ( chine, indes , brésil ) ou les pays en développement donnent « leur part au chat » dans la lutte à l’accès des productions primaires d’énergie ( charbon ,gaz ,pétrole , uranium , eau ) ….CHACUN IRA SURENCHERISSANT EN FONCTION DU NIVEAU DE VIE QU IL DESIRE ASSURER A SA POPULATION ! Et on pourrait résumer la situation par la formule Darwinienne : « struggle for energy , first ! »
A SUIVRE
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