D'un côté, Brice Couturier qui incarne la pensée économique et dominante qui se veut rassurante, "tout ça est grave mais ça finira par s'arranger, le capitalisme en a vu d'autres", il saura s'adapter et trouver en son sein les remèdes à ses maux.
De l'autre, Paul Jorion, implacable procureur qui estime que le système vit ses derniers soubresauts, que l'euro est impossible à sauver, que la FED (la réserve fédérale américaine) peut faire faillite, que la Chine, avec ses « milliardaires qui ne pensent qu'à acheter un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris », est incapable de sauver un système qui vit ses dernières convulsions. Il ne distingue pas avec précision le "système" de remplacement, mais insiste sur la mort programmée de l'actuel.