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- Créer la première partie de la structure de la volière (article déjà paru)
- Finaliser la volière (article déjà paru)
- Installer le poule-house puis les poules (article déjà paru)
- Nourrir les poules et ramasser les oeufs
La semaine dernière, Angela (la noire) et Leeloo (la rousse) s’installaient tout juste et nous allons maintenant voir ce que cela donne au quotidien puisque dans la réalité, elles sont là depuis déjà 2 mois.
Et bien oui, ces petites bêtes ça mange. Et contrairement à certaines idées reçues, ce ne sont pas des poubelles. Oui, elles apprécient les restes de cuisine (pâtes, riz, légumes, viande …etc) mais elles ne touchent pas aux épluchures de fruits et n’aiment guère le fromage. Les nôtres n’apprécient pas non plus … les haricots verts mais çà leur est peut être spécifique. En revanche elles ont adoré les courges un peu mûres et trop pleines de graines à mon goût que j’avais récupéré d’une voisine. Quant aux épluchures de pommes de terre crues, c’est nocif pour elles donc à éviter. Sinon, il ne faut pas hésiter à procéder par essais : si elles ne mangent pas, on s’abstient à l’avenir.
Nous les nourrissons deux fois par jour, matin et soir (enfin fin d’après-midi plutôt, en tout cas avant le coucher du soleil). Un des deux repas est constitué de restes de cuisine variés et l’autre de graines.
Côté graines, nous achetons des sacs de mélange (blé, maïs …etc) en jardinerie et j’ajoute à chaque gamelle de graines une poignée de complément alimentaire spécial pondeuses. De temps à autre je leur mets également quelques graines de tournesol qu’elles apprécient tout particulièrement.
Autre point important : la verdure. En effet, il leur faut de la verdure. Et là, petit problème : le gazon de la volière n’a tenu qu’une semaine et je ne les lâche pas encore dans le jardin (mais c’est prévu pour le printemps, je vous tiendrai au courant). Alors ? Et bien j’alterne feuilles de chou ou de salades, pissenlits arrachés dans le jardin, feuilles d’oseille. On peut aussi sécher des orties et en ajouter à leur pâtée, il paraît qu’elles adorent (sauf que dans notre cas, mes orties ont pourri avant de sécher).
Le couchage maintenant. Alors là, soyons clairs, ce sont elles qui décident et en dépit du superbe poulailler 4* Ducatillon, elles dorment sur le toit !!! Avantage : comme l‘essentiel de leurs déjections est produit la nuit, elles ne salissent pas l’intérieur du poulailler ! En tout cas, en les regardant, on comprend mieux l’expression « se coucher comme les poules » : dès que la nuit tombe, elles grimpent sur le toit du poulailler, se blottissent l’une contre l’autre et ne bougent plus jusqu’au lever du soleil, et ce quand bien même rentrés un peu tard vous leur amèneriez une bonne gamelle pleine : après l’heure, c’est plus l’heure.
Les oeufs justement. Parce que le but de tout cela, c’est bien d’avoir des œufs. Et bien passées les 2 semaines d’adaptation, Angela et Leeloo pondent en moyenne chacune 6 œufs par semaine (c’est-à-dire qu’en gros, il y a à peu près deux jours dans la semaine où je n’ai qu’un œuf : c’est peut être pour cela que les œufs sont proposés en boites de 6 ?) et en plus, elles pondent pile dans les pondoirs mais il a fallu installer une rampe d’accès sur la deuxième trappe du poulailler : la trappe avec rampe était trop étroite pour Angela et la deuxième trappe était trop haute pour elle. Vous allez me dire que pourtant elle monte bien sur le toit ? oui mais pour cela elle écarte les ailes et y va plus ou moins en volant alors que la largeur de la trappe ne lui permet pas de déployer ses ailes !!!!
Donc, sans hésitation, élevez des poules, c’est un vrai plaisir quotidien et pas trop onéreux, çà permet de manger mieux, çà amuse les enfants (et les chats) et en ces temps difficiles, tout cela ne se refuse pas !