Une trahison envers les populations les plus vulnérables

Par Opapilles

Selon la dépêche de l'AFP du 29 novembre 2011, il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs et leurs actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi à Durban (Afrique du Sud) le négociateur en chef américain Jonathan Pershing.

Les Etats insulaires, parmi les plus menacés par les conséquences des modifications du climat, ont réclamé "d'urgence" un accroissement des ambitions, considérant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique."

M. Pershing a rappelé que l'objectif des Etats-Unis est de réussir "la mise en oeuvre complète des éléments-clés de l'accord de Cancun". "Si nous le faisons, a-t-il ajouté, nous aurons fait un pas en avant important dans l'effort mondial" en vue de contenir le réchauffement de la planète sous les 2°C.

L'Afrique du Sud elle-même affiche sa volonté de réduire ses émissions de CO2 mais ses besoins d'électricité sont croissants. Ce pays construit la plus grande centrale au charbon du monde.