Once upon a time – Episode 1.05

Publié le 29 novembre 2011 par Speedu

That still small voice

Saison 1, Episode 5 sur 22
Diffusion vo: ABC – 27 novembre 2011

Archie, le psy d’Henry est contraint de suivre les ordres de Regina mais les circonstances à la mine vont l’amener à se questionner sur ses envies.

Vous savez ce qui est pire pour moi que la menace des deals de Tracassin ? Qui est pire que de voir Annie Walker partir pour Berlin ? Voir dans les crédits « Written by Jane Espenson ». Manque de bol, bah, c’est justement ce qui arrive à cet épisode. Sérieusement, il faut que Hollywood ouvre ses yeux et se rende compte qu’elle est juste mauvaise comme scénariste. Tout le temps. Vous en doutez ? Essayez de survivre à Torchwood Miracle Day tiens. Quoique pour cet épisode de Once Upon A time, elle devait avoir trop bu avant de s’y coller parce que c’était moins pire que sa production écrite habituelle. C’est juste inintéressant.

Il faut dire qu’à sa décharge, Jane Espenson n’a pas été aidé par le fait que l’épisode est centré sur Jiminy Cricket, un personnage que je n’aime pas et qui a très peu d’intérêt. Il incarne la bonne conscience des gens, la petite voix sur l’épaule qui guide vers le bien. Le personnage présente donc peu d’intérêt à mes yeux et OUAT n’y échappe pas avec un personnage au charisme nul en la personne de Archie. A vrai dire, il ne serait pas là, ça ne changerait rien. Il a eu son diplome de psy dans un carton de lessive Bonux tellement il s’y prend mal et est influençable par le premier qui lui parle.

Le monde des contes de fées est alors là pour nous expliquer pourquoi il agit ainsi et comment il est devenu un cricket. Et c’est juste inintéressant et cela ne sert pas l’intrigue à Storybrooke. Les deux intrigues apparaissent trop déconnectées l’une de l’autre, avec un simple lien artificiel inutile. C’était vraiment bien plus intéressant avec Cendrillon où les interactions et les relectures des contes étaient bien exploitées et surprenantes. Là, c’est juste « ouais bon, ok mais je m’en fous ».

Et si encore l’intrigue à Storybrooke s’avérait palpitante, ça pourrait passer mais non. Henry fait une énième connerie, Regina et Emma s’engueulent pour la énième fois et voilà. 5 épisodes et j’ai une impression de radotage affreux. Le tout couplé à de longues scènes de dialogues pénibles entre Henry et Archie dans la mine. Il est vraiment dommage de ne pas avoir exploité cette situation et le mystérieux objet de verre pour convaincre Archie de la réalité de la situation et que Henry ait enfin un allié de poids et pas juste un second adulte « mais qu’il est mignon avec son imagination débordante ». Archie aurait pu devenir ce détonnateur permettant aux personnages de se remettre e nquestion pour avancer dans la volonté de mettre fin à ce que je n’arrive toujours pas à voir comme une malédiction. Les gens ont une vie pépère tranquille, pas excitante certes, mais sans problème. Il faut les faire enfin rêver ou faire prendre conscience de la magie de leur vraie vie pour qu’ils aient envie de rompre la malédiction. La malédiction doit prendre corps et cela ne peut passser que par la prise de conscience du monde magique perdu par les habitants de Storybrooke.

Sinon, j’en reviens aux super talents de scénariste de Jane Espenson pour me faire un peu plaisir. Un exemple par monde. Dans le monde des contes de fées, la fée bonasse (oui, oui, forcément, avec cette paire de gros seins grandes ailes) a le super pouvoir de transformer un humain en cricket mais pas de lui filer la parole. Ca va être chaud pour bien orienter Gepetto à coup de criii criii criii.
Et à Storybrooke, que foutent les sauveteurs ? Non parce qu’il y a un super long conduit sombre et instable à descendre en rappel et la maire se bat avec Emma pour y aller alors qu’ils sont juste à coté, plantés là à ne rien faire. Super … Et je passerais sur la dextérité de Archie pour chopper le mousqueton de Emma avec son parapluie, le tout en chutant. Comme dirait Hurley « Shup up, it’s magic dude ».

Bref, 4/10

Jane Espenson + un personnage que je n’apprécie guère = un épisode qui m’a paru long, ennuyeux et finalement inutile, ressassant encore et encore la même chose que les 4 premiers.