Sort l’album « L’homme à la tête de choux » d’Alain Bashung. Dernier, dernier enregistrement. Je me souviens que j’avais vu le spectacle, la chorégraphie à laquelle il devait participer. Je me souviens que c’était sensuel et beau. Les corps des danseurs androgynes, hommes et femmes avec la même animalité gracile. Je me souviens que la voix d’Alain Bashung était chaude, est chaude. Je me souviens que je trouvais drôlement bien qu’il laisse un dernier enregistrement comme un caressement intime, une ultime invitation grivoisement moqueuse.
Par Emmanuelle