Hercule à New York

genre: comédie fantastique
année: 1970
durée: 1h30

L'histoire: Après plusieurs siècles sur le Mont Olympe, Hercule décide de passer à la vie citadine. Mais ce n'est pas toujours facile de s'adapter pour un demi dieu.

la critique d'Alice In Oliver:

On oublie trop souvent de le dire, mais l'air de rien, Arnold Schwarzenegger a sévi dans de nombreuses purges. Comment ne pas évoquer les cas pathologiques de Conan le destructeur, Kalidor ou encore Junior ?
Toutefois, ces quelques titres ne sont pas les plus mauvais de la filmographie de l'acteur. C'est vite oublié Pumping Iron, la Course au Jouet et Hercule à New York. Sincèrement, en matière de nanar infâme, c'est le trio de tête !

Nous sommes en 1970 et Arnold Schwarzenegger n'est pas encore la star du grand écran. Le body builder cherche à se faire une place au cinéma.
De ce fait, l'interprète apparaît au générique sous le nom d'Arnold Strong. A l'époque, Schwarzy vient d'être nommé Monsieur Univers.
Un tel titre lui vaut évidemment les honneurs du cinéma américain, qui commence à s'intéresser à lui, impressionné par son physique hors du commun.

Il est d'ailleurs bien question de cela dans Hercule à New York, réalisé par Allan Arthur Seidelman. Le scénario est d'une bêtise à toute épreuve.
Attention, SPOILERS ! Hercule (Arnold Schwarzenegger) commence à s'ennuyer et à trouver le temps long sur le Mont Olympe.
Le jeune homme a envie de découvrir le monde citadin.

Furieux, son père, Zeus, l'envoie à New York. Fraîchement débarqué dans la grande ville, Hercule doit très vite se faire respecter et prouver qui il est.
Pour cela, il fait ses démonstrations d'athlète, véritable performeur olympique, balançant des disques à plusieurs centaines de mètres, sous le regard ahuri de ses adversaires. C'est sans compter un ours (enfin... un mec dans un costume d'ours) qui viendra affronter le colosse inexpressif.
Un grand moment de solitude... Même pour un nanardeur averti.

A partir de là, bienvenue dans un festival de grand n'importe nawak ! Le film poussera le vice jusqu'à proposer une course de char dans les rues de New York. Pour Schwarzy, ce film n'est qu'un prétexte pour montrer ses muscles à tout bout de champ. Condamné à improviser, l'acteur fait ce qu'il peut.
En gros, mis à part faire l'étalage de ses pectoros, il ne fait pas grand chose. A sa décharge, il n'est pas non plus aidé par la réalisation, totalement à côté de la plaque, les événements s'enchaînant sans jamais effectuer de liens logiques.
Donc, un très gros nanar, du lourd dans son genre avec un Schwarzy monolithique, terrifiant de nullité et laissé en roue libre.

Note: j'ai dit "non" !

Hercule à New York - Bande annonce