Quel désaveu pour la politique de Nimbus 1er. Lui qui avait envoyé son sinistre nounours Xavier BERTRAND clamer haut et fort que le chômage passerait sous la barre des 9% avant la fin de l’année ! On allait voir ce qu’on allait voir ! !
Malheureusement nous ne verrons pas grand chose car nos yeux sont pleins de larmes ! !
Hier (le 28 novembre) était dévoilé les chiffres du chômage, « pas bons » comme l’avait prédit la veille le même BERTRAND ! Et pour pas être bons, ils ne sont pas bons. La France n’avait pas connu un tel chômage depuis 1999.
Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (ceux n'ayant exercé aucune activité au cours du mois) en France métropolitaine a augmenté de 34 400 (+1,2%) le mois dernier pour s'établir à 2 814 900. En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi signe une progression de 0,4 %, soit 17 200 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4 193 000. En rythme annuel, la hausse pour ces trois catégories confondues s'inscrit à 5,2 %.
Pour François Hollande le chômage élevé vient "sanctionner une politique", celle du "président sortant", qui ne peut s'en "exonérer par la crise".
Pour Cécile Duflot, face à la "réalité dramatique" du chômage, "la droite a décidé de n'agiter que slogans vides et déclarations culpabilisatrices pour les chômeurs". Pour la secrétaire d'EELV, "des solutions existent" pour "une véritable politique de l'emploi". "Il faut entamer une véritable transition écologique de l'économie et sauver les emplois, plutôt que de perfuser des industries entières", dit-elle dans un communiqué.
De son côté Martine Aubry, première secrétaire du PS, estime que les chiffres du chômage "condamnent la politique de récession" de Sarko. "Le 16 novembre 2010, Nicolas Sarkozy déclarait lors d'une interview télévisée : "le chômage reculera l'année prochaine, l'économie repart". Le bilan, un an plus tard, est édifiant : "chômage en forte hausse et croissance en chute libre", écrit-elle dans un communiqué. "Réduction aveugle des dépenses publiques, subventions absurdes aux heures supplémentaires qui jouent contre l'embauche, baisse de 12 % du budget de l'emploi, ponction sur les classes moyennes et populaires par une multitude de taxes et de prélèvements nouveaux : le gouvernement est en train de fabriquer une nouvelle récession par une politique absurde", ajoute-t-elle.
Et pour l’année prochaine les perspectives de l’OCDE ne sont pas des plus réjouissantes. La France devrait connaître une croissance extraordinaire de 0,3 alors que le gouvernement table sur 1% minimum ! La sinistre du Budget Pécresse, a annoncé ce matin sur France 2 que « non » le gouvernement n’allait pas changer sa prévision de croissance et face à d’éventuels « aléas de croissance », le gouvernement a « dans le budget des marges de sécurité », d'un montant de 6 milliards d'euros. Mais alors pourquoi s’en faire. Tout va toujours dans le meilleur des mondes en Sarkozie. Les agents souhaitent baisser notre note, le chômage est à la hausse, l’OCDE nous informe qu’on va droit dans le mur, le surendettement augmente, le budget de l’Etat se rétréci comme peau de chagrin…mais non tout va bien madame la marquise !
Mais ce n’est pas tout pour la sinistre. Pour elle c’est l’OCDE qui ne sait pas compter ! « Aujourd'hui nous avons des prévisions de toute sorte, la Commission européenne nous met à 0,6% (forcément le pion Barosso obéit aux ordres !), le FMI à 1,4% (c’est pas l’ancienne ministre du Budget qui est au FMI maintenant ? !), l'OCDE est plus pessimiste », a relevé Valérie Pécresse.
Interrogé sur France Info, le sinistre de l’Economie François Baroin a déclaré que « les prévisionnistes partagent avec les météorologues et les cartomanciennes ce fort degré d'incertitude » qui fait que les prévisions divergent.
Reste plus qu’à demander à Météo France de faire les prévisions de croissances ! ! !