La 17ème Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (CNUCC) s’est ouverte hier lundi 28 novembre à Durban, en Afrique du Sud. Ce sommet est annoncé comme un moment concentrant des enjeux cruciaux pour le maintien du réchauffement climatique en dessous de 2°C. En effet, le protocole de Kyoto est le seul traité ayant des effets contraignants en la matière. Or, il arrive à expiration en 2012. D’autre part, les Etats-Unis, la Chine ou encore le Japon refusent de s’engager dans un nouveau protocole contraignant, et lui préfèrent une approche bottom up : chacun s’engage à sa mesure, permettant de voir si l’on peut dégager ou non une action commune. Quant à l’Union européenne (UE), malgré l’échec de la CNUCC de Copenhague en 2009, elle n’abandonne pas sa volonté de mettre en place des contraintes. Connie Hedegaard, Commissaire européenne au climat, a proposé ” d’adopter une feuille de route claire avec un calendrier qui nous conduise vers un traité solide avec la participation de tous les grands pays émetteurs “, et vise l’année 2020 pour mettre en place une politique globale.
Lire l’article du Monde présentant les négociateurs-clés de la Conférence.