Qui décide ?
La Confédération Paysanne, syndicat agricole, dénonce par la voix de Guy Kastler une collusion entre les intervenants du dossier et les industries semencières : le Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS) a accueilli la bonne nouvelle avec les termes appropriés : elle "sécurise le financement de la recherche et donne aux sélectionneurs les moyens de développer durablement des programmes d'amélioration des plantes". Xavier Beulin, président de la FNSEA, syndicat professionnel majoritaire chez les paysans, est aussi à la tête du groupe Sofiprotéol, actionnaire de semenciers français comme Limagrain ou Euralis Semences. Bien sûr, il s'est lui aussi félicité de cette nouvelle loi : "il est normal que les agriculteurs participent au financement de la création variétale puisqu'ils en bénéficient"
La réalité : des coûts de production qui explosent pour les petits agriculteurs
La Confédération Paysanne Aquitaine s'est exprimé sur le sujet : Sous prétexte de financer la recherche en matière de semences, le gouvernement se prépare à faire un beau cadeau aux industriels de la semence. Et la facture sera salée pour les agriculteurs dont la santé économique est loin de rivaliser avec celles des groupes semenciers.