On se plaint tout le temps que, là-haut, à la tête de l'Etat, "on" est du style à se galvauder quelque peu.
Positivons en attendant la mort, Nanard Kouchner est là pour sauver la mise !
James Traub, journaliste au New York Times Magazine le décrit ainsi :
"Frisant le dandysme, cet élégant accorde une attention toute particulière à sa tenue et sait exactement comment porter son écharpe ou donner le bon pli à sa cape"
Il est loin le french doctor en saharienne...
" Lorsque, à bord de l'avion qui le ramène du Pakistan, le steward lui apporte le vin pour son dîner, Kouchner s'exclame : "Quoi ? Pas de batailley ?" Il venait de finir le stock de ce grand bordeaux et dut se contenter d'un moindre cru"
Qui l'eût cru ?
Je laisse finir James :
Si c'est lui qui le dit. Après tout, il est Américain. On dirait qu'on a une bonne vue, depuis l'autre côté de l'Atlantique. Ah oui, comme j'ai la flemme de copier, je vous en ai sorti une autre, qui montre que personne n'est à l'abri de ses contradictions : (source : Courrier international, n° 902 du 14 au 20 février 2008, p. 10, "Bernard Kouchner, ministre urgentiste") Une maxime de James Traub à retenir d'urgence : "Il est facile de se moquer de la politique étrangère de la France; mais il est beaucoup plus difficile de savoir ce que vous feriez si vous étiez à sa place." Moi ? Je boirais du bourgogne. Ben oui, pourquoi ?