Giants 24 Saints 49
Peu importe ce qu’ils feront Saints et Giants auront de la misère à égaler la fait saillant du week-end : une bonne vieille bagarre des anciens de la Coupe Grey!! En v’là un qui ne doit pas se faire écoeurer au centre d’accueil!
Première série qui nous rappelle qu’on ne s’ennuiera pas trop de Tyler Palko ce soir. N’Awlins convertit un 3e et 15 grâce à une passe vers le TE Jimmy Graham et sur la tentative de placement Sean Payton sort un lapin de son chapeau avec un jeu truqué vers ce même Graham. Superbe poursuite du gros Jason Pierre Paul cependant qui arrête le jeu une verge avant les chaîneurs. Aucun point et New York reprend la balle, mais même quand ils échouent, les jeux truqués des Saints sont beaux à voir!
Les débuts offensifs des Géants ne sont pas meilleurs, Eli convertissant aussi un 3e et long, mais sa passe dans la zone de buts est adroitement saisie, mais par un gars habillé en noir, soit le LB des Saints Will Herring.
Jason Pierre Paul, devant traîner chacune de ses 278 livres couvre Darren Sproles. Hum, pas l’idée du siècle ça. Le premier quart se termine sans point, seulement la 4e fois en 41 occasions que les Saints ne marquent pas dans une période. L’affront est réparé dès les premières secondes du 2e quart, Brees rejoint Lance Moore dans la zone de buts. 7-0
New York réussit un placement, mais c’est bien insuffisant pour suivre le rythme imposé par l’attaque fleurdelisée. Brees rejoint son TE format géant Graham pour porter le score 14-3.
Eli Manning aimerait bien donner la réplique à son vis-à-vis, lui qui revient à la maison, mais ça l’aiderait si ses receveurs n’échappaient pas une passe sur deux. Cruz et Ware manquent tour à tour leur coup et une drive prometteuse en fin de demie se transforme en dégagement. C’est encore plus cauchemardesque pour les bleus lorsque le quart des Saints dépèce la défensive des G-Men. 88 verges, 34 secondes, presque trop facile. Lance Moore obtient son 2e TD du match, mais Marques Colston est celui qui a fait le gros jeu de cette séquence offensive.
Il faut souhaiter que le pass rush New Yorkais pourra retrouver le chemin du stade rapidement, car à la demie, l’attaque des Saints a déjà amassée 354 verges.
Entracte à la Nouvelle-Orléans. Impossible d’écouter autre chose…
New York entame la deuxième demie sur les chapeaux de roues. Eli distribue bien la balle aux nobodies qui servent de receveurs, surtout après qu’Hakeem Nicks se soit fait sonner les cloches pour la deuxième fois en 2 drives. Brandon Jacobs retrouve ses airs de monstre impossible à arrrêter qu’il était il y a quelques années sur sa course vers la zone de buts. 21-10 Saints. Il y a encore de l’espoir.
Je veux dire, il pourrait y avoir de l’espoir si la défensive des Giants était capable de plaquer ce qui porte du noir. Comme c’est une tâche au-delà de leurs capacités, Drew Brees complète lui-même le travail pour redonner aux siens leur priorité de 18 points.
Qui sont les plus démunis ? Les Giants avec les WR sur le terrain présentement (quand Hicks n’est pas sur le terrain) ou les Texans au poste de QB? Ok, ce sont les Texans, mais les 2 situations ont en commun de sucer beaucoup.
Juste pour être sûr d’effacer tous les rêves de remontée de Gotham City, un autre illustre inconnu, Da’Rel Scott, un RB, perd le ballon profondément dans son territoire. C’est le genre d’erreurs que Brees ne laisse habituellement pas impunies, et cette fois, il fait payer les Giants en complétant sa deuxième passe de TD en direction de Jimmy Graham. 35-10, c’est le temps de chanter Who Dat au Superdome.
Les 2 clubs gonfleront leurs statistiques personnelles au dernier quart, mais il y a longtemps que ce match-là est terminé lorsque le sifflet final retentit. Les Saints continuent de gagner et sont en contrôle sur la NFC Sud. C’est moins clair pour les Giants, amochés, qui devront se farcir les Packers dimanche prochain. N’empêche qu’avec deux matchs encore à venir contre Dallas, la division n’est pas encore hors de leur portée.
Les dernières réflexions
Revoici les playmakers de l’AFC : La course aux séries s’intensifie. Dans l'AFC, Jets, Titans et Broncos l’ont tous emporté pour demeurer un match derrière les Bengals dans la poursuite du dernier laissez-passer pour les séries. Je retiens la tenue de Mark Sanchez, qui a lancé 4 belles passes durant tout le match, les 4 se rendant dans la zone de buts. Sérieusement, il est pénible à regarder tellement il peut être nul, mais lorsque l’enjeu est important, comme avec une minute à faire et le match (et la saison) dans la balance, il semble toujours trouver la solution. Les Titans ont aussi un flair pour le dramatique convertissant ce 4e jeu à 3 minutes de la fin pour assurer leur victoire et leur survie. Surtout, ils doivent être heureux de revoir ce type de cutback de la part de Chris Johnson, auteur de sa meilleure sortie de l’année hier. C’est en décembre qu’on sépare les hommes des enfants n’est-ce-pas!! Cela dit, lorsque l’enjeu est important, les 2 kids à Cincinnati ne se débrouillent pas trop mal non plus.
Oh Stevie ! : Stevie Johnson reçoit une large part de blâme pour la défaite des Bills. Personnellement, j’ai été bien diverti par sa célébration hommage à Plaxico Burress mais dans le monde très « why so serious? » de la NFL, un tel geste est interdit. Buffalo a donc écopé d’une pénalité de 15 verges sur le jeu. Les torts de Johnson s’arrêtent cependant là sur cette séquence. Quand j’entends dire que le botteur a manqué son botté de reprise à cause de la pression d’être 15 verges plus loin, c’est franchement n’importe quoi. C’est la faute du botteur, et personne d’autre, s’il a manqué son coup. En fait, là où Johnson est surtout à blâmer hier, c’est pour cette passe échappée tard en fin de match, alors que Buffalo tentait de remonter le terrain pour gagner le match. Ce jeu, bien plus qu’une pénalité méritée à cause d’un règlement stupide, a fait mal aux Bills. Deux questions pour vous en terminant : 1 )Entre quelqu’un qui a traîné un gun loadé dans un bar pour ensuite s’auto-flingué dans la jambe et celui qui rit de lui, c’est qui le plus cave? 2 ) Entre la grosse méchante célébration déplacée de Johnson et ce plongeon digne de l’autre football, lequel est le plus anti-sportif?
En bref :
- Depuis quelques semaines, nous sommes gâtés par les porteurs de ballon, particulièrement lorsqu’ils sautent par-dessus leurs adversaires comme dans un 100m. haies! Après sa course de la semaine passée, LaGarrette Blount en a rajouté une couche sur cette passe qu’il a transformée en long gain. Malheureusement pour lui, ses efforts sont insuffisants pour ramener les décevants Buccaneers sur le chemin de la victoire. La course de la semaine appartient toutefois à Roy Helu des Redskins. Belle façon d’inscrire son premier TD dans la NFL!!
- Est-ce la pression des séries ou l’état de l’économie américaine qui inquiète les joueurs, mais ils sont de plus en plus agressifs ces temps-ci. Après les batailles entre les Bears et les Lions et quelques autres échauffourées, voici que même les débuts de match ont des allures de Slap Shot (bon ok, pas tant que ça!). Néanmoins, les avants-matchs à Kansas City et à Seattle ont été chaotiques. A quand une bonne vieille bagarre générale dans le warm-up au football?
- Parlant d’agressivité, bien d’accord avec le commentaire de Nick T. d’hier sur Ndamukong Suh. J’ajouterai que j’aime bien Suh, donc je suis prêt à lui en pardonner plus qu’il ne le mérite, mais autant que le geste, cette pitoyable conférence de presse me fait souhaiter une sanction contre lui. Suh ne semble pas un écervelé à la James Harrison, mais il devra rapidement retrouver son humilité et admettre ses fautes plutôt que de jouer à la victime. Bizarrement, une suspension à ce stade-ci pourrait être la meilleure chose pour la suite de sa carrière.
- Belle clinique de bottés hier à Oakland, alors que 3 spécialistes des coups de pied se sont donnés en spectacle. Se devant d’en donner plus en raison de l’absence de Jay Cutler, l’excellent Robbie Gould a réussi 2 placements de plus de 50 verges dans le dernier quart pour ramener les siens dans le match. Du côté du Silver & Black Sebastian Janikowski a placé 6 bottés entre les poteaux, un record d’équipe. Le fait que 4 d’entre-eux ont franchi au moins 40 verges ajoute à son exploit. Malheureusement pour lui, cette performance n’est même pas suffisante pour mériter le titre de meilleur botteur habillé en noir hier. Son coéquipier Scott Lechler a repoussé les Bears à l’intérieur de leur ligne de 20 à 3 reprises en 5 dégagements, incluant en situation cruciale à la fin du match où il a reculé Chicago à sa ligne de 4. Ce qui retient l’attention est toutefois cette bombe de 80 verges. De toute beauté!
- En cette semaine où Peyton Manning ira se faire examiner pour, l’espère-t-il, confirmer le succès de ses traitements, un petit mot pour souligner que son équipe a gaspillée ce qui était possiblement sa meilleure chance de remporter un match ce week-end contre la Caroline. Les chances pour le 0-16 sont maintenant très bonnes. Lâchez-pas, Andrew Luck s’en vient à la rescousse!