RDC: Les tendances au lendemain des élections

Après un mois de campagne pour les élections présidentielles et législatives en RD Congo, les congolais s’étaient exprimés hier 28 novembre 2011 en allant massivement voter pour leurs candidats. Pour l’ensemble des observateurs, les élections se sont déroulés dans un climat plutôt satisfaisant. Même s’il ne noter plus actes d’intimidations et de tentatives de vol d’urnes surtout à l’est du pays.

Bureau de vote à Kinshasa

Au lendemain de cette journée qui rentrera dans l’histoire congolaise comme étant la journée de la confirmation de la RD Congo comme Etat démocratique, nous avons contacter nos sources à Kinshasa pour avoir les tendances sorties des urnes.

Pour ce qui est de Kinshasa le son de cloche reste le même dans tout les bureau de vote. Le candidat Etienne Tshisekedi remporte la province de avec plus de 80% de voix. Joseph Kabila et Vital Kamhere ne vont pas pas de score significatif dans la province capital du pays.

Pour ce qui est des autres provinces plusieurs chiffres sont à analyser avec beaucoup d’attention. Les supporteurs de l’UDPS voient déjà le sphinx de Limété président de la république au matin du 6 décembre 2011. Mais du coté du PPRD et des soutiens de Joseph Kabila une autre vision des résultats est mise en avant.

Selon Jean Marie Kasamba (Président de Télé50 et Chargé de la visibilité des 5 chantiers) que nous avons eu au téléphone, Le président sortant serait en tête dans 9 province sur 11 que compte la RD Congo. Il déclare qu’il reste à finir et confirmer au nord-Kivu où Vital Kamhere et Joseph Kabila seraient aux coudes à coudes. Il reconnaît aussi que le président de l’UDPS a largement gagner dans la ville province de Kinshasa, là ou eux savait déjà le combat perdu.

Qui va accepter sa défaite lors de l’annonce officielle que le président de la CENI prononcera dans les jours à venir? Quel visage aura le paysage politique congolais pour les cinq années qui devront marquer le début du commencement pour les congolais? Nous aurons les réponses à nos questions d’ici peu.

Roger Musandji