Nous allons d’ici la présidentielle, faire une visite dans le trajet des véritables présidentiables.
Commençons par celui qui était un outsider au départ, et qui est devenu un président potentiel.
Vie privée :
Né en 1954, il a passé son enfance dans la banlieue de Rouen, et fut un élève brillant :
Licence de droit,
HEC
ENA
Exempté de service militaire pour myopie, il arrive à faire annuler la décision, et fait l'école des officiers de Coëtquidan.
Fin des années 70, il fait la connaissance de Ségolène Royal à l'ENA, ils ont 4 enfants, sans jamais officialiser leur couple.
Il est maintenant avec la journaliste Valérie Trierweiler
Vie publique en quelques dates :
1974, il préside la section de l'UNEF à l'Institut d'études politiques de Paris.
1979, adhésion au Parti socialiste.
La même année, par l’entremise de Jacques Attali, il devient conseiller économique auprès de François Mitterrand
1980, auditeur à la Cour des comptes.
1981, chargé de mission en économie pour l'Élysée.
1988, il est élu député de la première circonscription de la Corrèze.
À l'Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense.
1988 / 1991, il enseigne l'économie en 3e année de l'Institut d'études politiques de Paris.
1992, Président du Conseil consultatif des personnes handicapées.
1997 / 2008, premier secrétaire du PS.
1999, député européen.
2001, il est élu maire de Tulle.
2006, il renonce à la candidature à la présidentielle pour laisser la place à sa compagne Ségolène Royal
2008, en application de la loi sur le non-cumul des mandats du PS, il ne veut garder que le poste de président du conseil général de la Corrèze.
2011 – Le candidat :
Alors que Dominique Strauss-Kahn domine les sondages et la popularité auprès des citoyens de gauche, et des médias, il maintient sa candidature à la primaire du PS.
La suite lui donne raison, DSK se retrouve hors course
Il est élu à la primaire d’octobre, candidat du Parti Socialiste à la présidentielle.
En résumé :
Connu pour son humour, redoutable tribun, on peut l’analyser comme consensuel, mais, sous une apparence « cool », il ne se laisse pas diriger au gré du vent ou des sondages.
On peut s’apercevoir à la lecture de son passé, que contrairement à ce que laisse entendre ses adversaires, il a une parfaite connaissance de l’économie.
Il a su avec adresse en quelques mois se forger une image de présidentiable.
Ses rendez-vous … avril et mai 2012 !
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