Lundi 15h15. Il va arriver, les pas dans le couloir ne trompent jamais. Il se fixe sur le thé et moi aussi finalement. Instant figé de notre conversation…
…. Alors tu aimes écrire, c’est sympa, je ne pensais pas que tu continuerais.
C’est toujours une torture, la panique de l’écran blanc, je serais curieuse de connaître la réception chez les lecteurs.
Force est de constater l’impact de cette rubrique et des chroniques, mon interaction avec les lecteurs de mon blog est très faible, on est dans le vide, mais ce n’est pas le plus important.
Je pensais donner une image plus légère, j’ai l’impression d’être ou de donner une image fausse de moi, en même temps c’est ma vie, ma vision des choses, c’est assez proche de ce que je suis.
Finalement tu es qui Lisianne ?
Je suis le fruit d’une création, le fruit d’une vision, le fruit d’une femme que je ne serais jamais. Tu es moi, et moi je suis toi, au travers de cette rubrique et de ce scénario. L’important ce n’est pas ce que je suis ou si j’existe, l’important ce sont les mots.
Lundi 15h49. Il quitte mon appartement, les pas dans le couloir ne trompent jamais. L’odeur du thé est encore présente.
Moi je quitte cette note, et prépare déjà la prochaine.