La bonne nouvelle est que nous sommes déjà moins seuls, si nous sommes là pour nous.
Sachons compter à nos yeux. Développons une présence à nous-mêmes. Soyons la personne la plus importante de notre vie, celle qui nous offre son aide indéfectible, son amour inconditionnel. Cessons de chercher en dehors de nous-mêmes le prince charmant ou la belle au bois dormant. Arrêtons aussi de nous critiquer, de nous juger, de nous rapetisser.
Donnons-nous plutôt une chance (ou deux ou cent ou mille). Occupons notre énergie à nous encourager, nous accueillir, nous comprendre, nous démêler, nous découvrir, nous apprécier, nous attendrir et nous aimer nous-mêmes. Soyons à notre écoute et donnons-nous le soutien que nous attendons des autres ou que nous donnons aux autres, souvent sans compter. Charité bien ordonnée ne commence-t-elle pas par soi-même?
Apprenons aussi à nous ouvrir aux autres. Oui, le monde est petit : « Tous sur la même planète! » Distincts et pourtant si liés. Uniques et pourtant si semblables. Nous faisons partie d’un tout, dont rien ni personne ne peut nous exclure sinon nous-mêmes. Si l’intention de l’Univers était de nous amener à vivre chacun pour soi, la vie sur terre aurait sûrement été organisée autrement.
Dominique Allaire