Le match n'était pas terminé. L'empire Monsanto ne s'avoue jamais vaincu et il gère de gros lobbies à Bruxelles.
La France n'a pas, selon le Conseil d'État, apporté «la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement» des OGM.
Le gouvernement est ainsi désavoué : le Conseil d'État annulant la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto décidée en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.
«Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810», a pourtant déclaré José Bové.