J’ai un problème
Alors 8h00 du matin, à peine sorti du lit, un café et 1 cigarette plus tard, je me retrouve dans mon train pour Paris. Je n’avais jamais fait gaffe à cela, mais là devant moi j’étais entouré de gens qui était plongé dans un journal.
Mais que faisaient-ils de bon matin ? Ils s’abreuvent de mauvaises nouvelles, ils dévorent les meurtres à la pelle et autres viols, condamnations à foison, récidives judiciaires, sanctions, cambriolages, dispositifs d’aide pour femmes battues, et j’en passe….. Mais là, à les voir, ils sont vraiment concernés, appliqués et impliqués, ils mangent les « il a dit » et beaucoup « d’après un autre journal ». Ils doivent tous être super cultivés et ont sûrement fait une grande école d’économie, car ils sont noyés dans des problèmes de finance internationale.
Ils doivent avoir une sacrée compassion pour l’homme (du moins ce qu’il en reste) , mais à ce moment là, je n’arrive pas à comprendre pourquoi, moi qui suis à 1 mètre d’eux, ils ne me voient même pas, même pas un regard.
En arrivant au bureau, j’en touche 2 mots à mon collègue, sa réponse me laisse pantois: c’est la culture G (générale).
Alors psychose ou pas, la culture de notre presse a une définition d’information bien particulière : moment, instant, information, citation, évènement lié à la douleur ou a du chaos ou a une mauvaise nouvelle.
Alors, bien sûr, ils vont nous donner toutes les raisons de leur action: on a besoin de savoir, on doit être concerné, c’est important, on vend beaucoup de journaux, etc
Les chiffres
- « Sur 24 articles en 4 pages, 22 articles alarmants » Direct Matin du 22 nov 2011
http://www.directmatin.fr/ - « Les médias français sont les spécialistes des mauvaises nouvelles »
http://www.wat.tv/video/medias-francais-sont-specialistes-4cfrx_2tc2d_.html - « Bonnes et mauvaise nouvelles dans les médias »
http://www.tsr.ch/video/jeunesse/declic/12022-declic-emission-6-bonnes-et-mauvaises-nouvelles-dans-les-medias-la-maison-ecologique-injure-putain-affaire-de-preservatifs.html
Conclusion
J’ai la certitude que nous devons rester libres de penser et de s’exprimer. Partons sur l’hypothèse que pour qu’une activité perdure ou survive, il lui faut un but fondamental.
- Alors que se cache-t-il derrière l’intention de ces marchands de chaos ?
- Pourquoi, sommes-nous autant happés par ces mauvaises nouvelles qui nous font perdre le moral et nous méfier des autres?
- Est-ce vraiment une culture Générale ?