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L’auteur :
Jean-Marie Gourioest un auteur et un scénariste français, né àNéracen1956
En 1976, il fait son entrée dans le magazine Hara-kiri (dont il devient rédacteur en chef adjoint en 1978), puis dans plusieurs autres publications des éditions du Square (Charlie Hebdo, BD Hebdo...). Rédacteur en chef du magazine Zéro. Il collabore avec de nombreuses personnalités du monde audiovisuel : Jean-Yves Lafesse, Luis Rego (Tribunal des Flagrants Délires), les Nuls (Histoire de la télévision ABCD Nuls, 1990, l'Emission, en direct du Pavillon Gabriel). Il participe également à l'écriture de plusieurs émissions de télévision (Merci Bernard; Palace; les Guignols de l'info, de 1989 à 1993) et de films (Inspecteur la Bavure, Sita-Java, L'eau des fleurs .) Il est également l'auteur de plusieurs romans, écrits dans un ton moins humoristique que ses autres ouvrages, et qui reçoivent un bon accueil de la critique. Il obtient le Grand Prix de l'Humour Noir en 1994 et en 1998, pour ses Brèves de comptoir. Prix Populiste en 1998 pour son roman Chut ! Prix Alexandre Vialatte. Prix Bacchus. Le Grand prix de l'Académie Française du jeune théatre 2000 pour les Brèves de comptoir, théatre. (source Wikipédia)
L’histoire :
Les Brèves de comptoir sont des citations authentiques recueillies dans la vie de tous les jours par Jean-Marie Gourio, surtout dans les bars et bistrots. L'auteur a publié un recueil de ces brèves de comptoir sensiblement tous les ans depuis 20 ans. Dans ces ouvrages, l'absurde, la poésie, l'humour mais aussi l'actualité et parfois la philosophie se côtoient.
Dans une interview, l'auteur a déclaré avoir entamé cette collecte car il s'est « toujours demandé de quoi pouvaient parler, le soir, les esclaves qui construisaient les pyramides ! Parce qu'ils disaient bien quelque chose. Mais quoi ? ».
Plusieurs adaptations des Brèves de comptoir ont été réalisées pour le théâtre, le plus souvent par Jean-Marie Gourio lui-même. (source Wikipédia)
Mon avis :
Qu’on se le dise le pilier de bistrots est un homme plein de surprises, drôle à son insu, dont l’esprit imbibé devient soudain inspiré :
« Bientôt t’auras plus de paysans.
-Tant mieux, c’est chiant à doubler les tracteurs. » (p. 68)
Il sait être poétique :
« Quand tu mets l’oreille contre l’escargot, t’entends le cœur qui bat.
Surtout si l’escargot il a couru ! » (p. 96)
Il s’intéresse à la politique :
« Si le communisme existe plus, va falloir inventer une autre connerie, mais laquelle ? » (p96)
Il a des rêves mais sait être pragmatique :
« Moi j’aimerais bien être chanteur à l’opéra, mais le malheur c’est le bordel pour se garer. » (p.105)
Il est écolo :
« A force de détruire les forêts, eh ben on mangera plus de champignons, voilà ce qu’on va gagner ! » (p.111)
Et même quelquefois devient philosophe :
«L’immortalité ça fait combien de dimanches ? » (p.111)
« Tout peut arriver dans la vie, mais en général c’est les trains. » (p. 119)
Bref c’est un homme plein de bon sens qu’on aimerait rencontrer, et pour cela on se surprendrait presque à hanter le bistro du coin… :
« « Chaise » est dans le dictionnaire, comme si on savait pas ce que c’est ! » (p.149)
« Moi si un jour je prends l’avion, je monte dans la boîte noire ! » (p.196)
Il existe de nombreuses éditions de ces brèves, et ceci à tous les prix…