Alors aberrations météorologiques ou réchauffement climatique ?
Quel temps pour demain ? That’s the question !
Un élément de réponse nous est peut-être fourni à travers le prochain rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), rédigé par des scientifiques, qui sera publié intégralement en février 2012 mais dont le résumé (rapport spécial) pour les décideurs politiques vient d’être dévoilé et souligne que « Le réchauffement global va augmenter la fréquence et l’intensité des évènements extrêmes avec notamment une multiplication des périodes de canicule et une extension des zones d’inondation et de sécheresse. La lutte contre le changement climatique repose sur deux piliers : l’atténuation du changement par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et l’adaptation de nos sociétés aux évolutions qui n’auront pas pu être atténuées. »
En clair : dangers accrus pour la plupart des habitants de notre planète. « Le rapport spécial du GIEC sur les évènements extrêmes nous rappelle que le contexte économique difficile ne doit pas faire oublier les enjeux du réchauffement climatique. Plus on agit rapidement, plus les coûts et les dommages sont faibles » a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet.
Alors à quand une prise de conscience générale des ravages des émissions accrues de gaz à effet de serre, causées par l’activité humaine ? Et quoi attendre de la prochaine « grande messe climatique annuelle » des Nations Unies à Durban, qui s’ouvre ce 28 novembre, avec l’arrivée à échéance (2012) du protocole de Kyoto ?
Les grands pays développés semblent concernés par le réchauffement climatique ainsi que les pays les plus pauvres, peu armés face aux catastrophes naturelles. En revanche pour les « grands émergents du Sud » par exemple, la Chine ou l’Inde en plein développement industriel, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est loin d’être une priorité …
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