Droit de vote des étrangers. Un nouveau volte-face, marque de frabrique d’un quiquennant de bric et de brocs … Alors qu’il s’était prononcé en 2005 en faveur du vote des étrangers aux élections locales, Sarkozy a fait volte-face hier en évoquant un risque de division des Français.
Contrairement à l’ensemble de ses prédécesseurs, Sarkozy a, au cours des cinq dernières années, opposé en permanence les Français les uns aux autres, ceux qui travaillent aux victimes du chômage, les riches à ceux qui souffrent de la pauvreté, les Français entre eux, les Français aux étrangers qui résident sur notre territoire, les jeunes aux plus âgés, les salariés du public et du privé. La mascarade continuelle qui permet l’absence d’action et son corrollaire, l’absence de bilan.
Le rassemblement de tous nos concitoyens passe d’abord par l’affirmation forte et permanente des valeurs fondatrices de la république. Celles-ci constituent le meilleur ciment de la nation. Leur partage est donc garant du rassemblement des Français dans la république. Et c’est leur abaissement continu au cours du quinquennat qui s’achève qui porte en lui le germe de la division.
Permettre à chacun de se reconnaître dans une République forte d’elle-même qui garantisse le respect des droits fondamentaux et la possibilité pour chacun de participer à la vie de la cité, tel est le pacte que François Hollande entend proposer au pays pour les cinq prochaines années.