(Source : France Info)
La crise économique mondiale touche aussi la deuxième économie mondiale. Le patronat du pays compense ses pertes en réduisant les salaires des ouvriers et en rallongeant les heures de travail. Dans le sud du pays, des ouvrières d’une fabrique de soutiens-gorge se révoltent contre cette pratique.
Elles sont 400 et désormais payées à la pièce, mesure qui a fait baisser leurs revenus. Elles refusent d’accepter le gel de l’augmentation du salaire minimum exigé par leurs patrons. Jeudi dernier, ces Chinoises ont pointé mais elles ont refusé de travailler, comme elles ont refusé d’assembler des soutiens-gorge jusqu’à deux heures du matin. Leurs dirigeants entendaient faire tourner l’usine jusqu’au petit matin pour éviter de rétribuer les heures du weekend.
Comme elles, d’autres ouvriers chinois manifestent. La province méridionale du Guangdong a connu ces dernières semaines une nouvelle vague de grèves. Ils protestent pour les mêmes raisons que leurs collègues de Shenzhen dans le sud du pays : la faiblesse de leurs salaires et des conditions de travail souvent exténuantes dangereuses et humiliantes.