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Lorsque j’ai découvert le nom de Garciaphone pour lapremière fois, j’ai été séduit par sa consonance. Ce nom m’évoque douceur etmélodie. Garciaphone est à cette date la dernière signature du label KütuFolk. Derrière Garciaphone, il y a Olivier Perez, un garçon qui œuvre depuisquelques années qui se concrétisent en 2009 par un premier disque auto produit.
Divisadora est son premier EP sur le label clermontois. A l’écoutede cette production il n’y a rien d’étonnant à le retrouver chez cecollectif. Je retrouve bien l’esprit général de Kütu Folk, cette volonté derenouveler, bousculer la musique folk, insuffler une nouvelle dynamique àtravers l’électricité, l’électronique et un fort esprit créatif et poétique. Ceque j’ai envie d’appeler le néo folk. Garciaphone est en train d’apporter sapierre l’édifice qui est en train de se bâtir du coté de l’Auvergne et quisemble aussi solide et imposant que les volcans endormis.
A travers ses compositions, Garciaphone ressuscite ElliottSmith ("Silt"), recompose Grandaddy ("Tornadoes") et rassemble de nouveau lesmembres de Calc ("Bad Sheperd") pour mon plus grand plaisir je dois vousl’avouer. C’est un peu tout ça la musique de ce garçon qui réveille mes vieuxdémons que j’ai abandonnés depuis trop longtemps et que je suis content d'entendre par l’intermédiaire de ce court format qui en dit long sur son talent.
Extrait : Tornadoes