Depuis une vingtaine d'années, les experts télé, les éditocrates, les politiciens déclinologues et autres collabos martèlent que la France DOIT prendre exemple sur tel ou tel pays, soi-disant, plus avancé, plus moderne et plus compétitif !
Depuis 20 ans, nous subissons un défilé de modèles...
L'américain cher aux néo-libéraux Madelin - Carignon, le japonais vanté par Cresson avec son MITI, l'italien de la débrouille et des PME, l'irlandais cher à la chiraquie avec ses charges sociales fabuleusement basses, l'espagnol et ses 80 % de propriétaires qui faisaient fantasmer le sarkozie.
TOUS CES MODÈLES SE SONT EFFONDRÉS !
Dans sa note l'ère autoritaire, le candidat du Front de gauche procède à une étude minutieuse du « modèle allemand » . Il produit des données très intéressantes, dont certaines, reproduites ci-dessous, démontent les idées-reçues de la droite et du PS sur ce « modèle allemand », reprises en boucle par les médias dominants....
1- un endettement bien plus élevé que la France... :
2- une attractivité inférieure à la France :
3- des exportations limitées à l'UE (65%) et aux produits de basse technologie :
4- un chômage équivalent à la France mais assorti d'une précarité sociale plus importante :
5- un travailleur allemand qui travaille beaucoup moins qu'un travailleur français...
En fait, il apparaît que le « modèle allemand » n'est pas si performant...
De plus, autrefois réputé pour ses avancées sociales, ce « modèle allemand » est devenu un modèle de régression sociale, sous l'impulsion du social-démocrate Schröder et de la conservatrice Merkel, où la pauvreté et la précarité sociale ont explosé avec :
- la baisse de 10 % pensions de l’assurance retraite allemande qui oblige lesretraités à chercher du travail,
- la baisse globale de 2,5% des revenus nets des travailleurs,
- la baisse de 20 % pour les plus bas salaires,
- la baisse record de la part du travail dans le PIB allemand : de 76 % à 67 %,
- le travail obligatoire pour les chômeurs ou les "ini-Jobs" obligatoires, payés 400 euros par mois sans cotisations et donc sans assurance, ainsi que les "1 euro-jobs", essentiellement des travaux d’intérêt public;
- l'absence d'un salaire minimum légal.
Résultat, l’Allemagne compte plus plus de 20 % de travailleurs pauvres.
Nous pourrions comparer la productivité, la croissance économique, les prévisions démographiques, particulièrement sombres pour nos amis teutons... ou cette étude anglaise qui classe l'Allemagne au 4ème rang des pays les plus innovants avec seulement 4 entreprises dans le top 100 contre 11 à la France, classée au 3ème rang !
Enfin, il s'avère que le gouvernement allemand a trafiqué sa dette pour en masquer une partie ! Quand on pense à tout ce qui a été dit sur les grecs mauvais gestionnaires, feignants et tricheurs...
Comme quoi, les fausses évidences et les idées stéréotypées - reprises en boucle par des médias dominants shootés à TINA - ne résistent pas à l'analyse des données : le fabuleux « modèle allemand » est une arnaque.