Flics 2 // Saison 2. Episodes 3 et 4. Coup d'arrêt / Mourir libre.
SEASON FINALE
Suite et fin des aventures de Yach et Constantine. Ces deux nouveaux épisodes sont là pour clôturer l'histoire autour de Battaglia et de son business que Yach doit faire tomber. J'ai vu plus tôt
dans la semaine les deux premiers épisodes de la nouvelle saison de Braquo et je dois avouer la grande différence de ton entre les deux séries. On voit très bien que la première est très
violente, et que Flics est plus dans l'ambiance prime time, on regarde un bon polar en famille. Je me souviens encore de la première saison, et Dieu c'est que c'est il était pas mal de temps
déjà, et on ne retrouve pas les habituelles tragédies barbares qui hantent d'ordinaire les films d'Olivier Marchal. Restent, pour alimenter la soirée, quelques bonnes scènes d'action comme des
tirs et des combats. Le rapport avec l'extérieur qui est toujours très important dans ce genre de séries me plaît. La cavale de Yach par exemple est un sujet très bien développé. Mais bien plus
que ça, la comparaison avec la seconde saison de Braquo n'es pas fortuite finalement. Bon certes, Frédéric Diefenthal est loin d'être un Jean Hugues Anglade, disons qu'il n'a pas ce côté rustre,
très français et surtout très flic pas gentil.
L'IGS intervient dans cet épisode et son entrée en jeu permet au personnage de Constantine de prendre un peu plus d'ampleur. J'aime bien Yann Sundberg dans cette série, il a le charisme et la gueule, bien plus que Diefenthal qui par moment arrive à faire doucement rire derrière sa barbe de Sébastien Chabal, et de son charisme de plante de bureau. Car oui, c'est un homme de bureau - pour moi, Difenthal sera toujours assimilé à Emilien de Taxi de toute façon, barbe ou pas -. Le second épisode de cette petite soirée policière "Mourir libre" atteint donc le climax de la saison. C'est efficace dirons nous. Il y a pas mal de scènes d'action, et aussi de bons dialogues. Le seul gros soucis c'est la réalisation, trop furtive et trop peu intéressante. Thierry Petit, abonné des fictions de TF1 et notamment de Commissaire Cordier et autres, signe ici sûrement sa meilleure réalisation mais c'est grâce au scénario, lui se contentant simplement de donner un élan à une fiction qui a de l'envergure.
La taupe du 36 est un autre personnage intéressant qui trouve tout son sens dans ce dernier épisode. Cette taupe va faire tomber la tête de Yach, pour de bon. L'idée est bonne même si on ne prend pas tellement le temps de s'y attarder, ce qui est très dommageable. Le final de l'épisode reste bon et correct, sans se précipiter. On a des scènes sympathiques aussi avec un Battaglia qui n'est plus tellement la star de la série sur la fin. Il est déchu très rapidement, et surtout perd de sa candeur et de son charisme dès la fin de la première partie de cette saison. Olivier Marchal est un acteur convainquant certes, mais pas suffisamment quand il s'agit de lui donner le rôle d'un malfrat émotionnel. Cela ne colle pas vraiment avec sa carrure. Peut être que le rôle de Yach lui aurait été plus salutaire. Au final, s'achève donc cette seconde saison de Flics 2. C'était plutôt sympathique, sans nous plus forcer car cela ne vaut pas du tout Braquo, mais le divertissement est là.
Note : 6/10. En bref, s'achève donc une courte saison efficace, développant une histoire en quatre chapitres assez bien gérés. Un peu trop édulcoré malgré tout.