- qu'une simple ampoule est visible à des dizaines de kilomètres,
- que dans les grandes villes, les milliers de lampes allumées peuvent être perçues à des milliers voire des dizaines de milliers de kilomètres,
- qu'un américain utilise 75 fois plus d'électricité qu'un Indien, un japonais 30 fois plus et un chinois deux fois plus,
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En 1992, dans la « déclaration des droits pour les générations futures » l'UNESCO a consacré un volet spécifique au droit et à la conservation du ciel et de sa pureté.
Conséquences
Les conséquences les plus évidentes vont de la simple gène (qui peut tout de même perturber le sommeil dans le cas d'une source lumineuse clignotante dirigée vers une chambre), aux dépenses inutiles d'énergie.Cependant, quelques études non confirmées mettent en évidence des conséquences probables pour notre santé. A ce titre, selon des chercheurs de l'Université de Toronto (Canada), notre exposition quotidienne à la lumière électrique a considérablement augmenté pour atteindre jusqu'à 7 heures par jour en moyenne, cette exposition prolongée non naturelle constituerait une "pollution par la lumière artificielle" qui seraient un des plus importants facteurs à l'origine de l'augmentation des cancers.
En effet, sous l'effet de la lumière artificielle, l'épiphyse (petite glande située dans le cerveau) diminue nettement la production de mélatonine dont les bienfaits seraient multiples : anti-vieillissement, freine le développement des tumeurs, stabilise la tension, maintient la libido...
De surcroît, les effets sur la faune et la flore sont notables :
- La végétation éclairée en permanence dégénère de façon précoce
- les oiseaux migrateurs sont gênés. Une tour de 300 m, éclairée la nuit, tue 400 oiseaux chaque jour : les oiseaux, perturbés, s'écrasent contre la tour.
- les populations d'insectes nocturnes et pollinisateurs sont décimées (seconde cause de mortalité après les produits phytosanitaires)
Un gouffre à fric
Mais surtout, l'éclairage nocture est un goufre énergétique qui pourrait être évité. Selon l'ADEME, l'éclairage, en Europe, a un impact conséquent sur l'environnement, puisqu'il représente autour de 40 % des consommations totales d'électricité du secteur tertiaire. 30% de l'energie lumineuse émise dans le monde n'éclaire que le ciel. Un lampadaire bien conçu devrait éclairer le sol autour de lui, et non le ciel, un espace vierge ou un endroit inacessible... Tout comme les enseignes lumineuses qui sont trop agressives et n'intéressent que peu les citoyens et les astronomes.En France, les dernières enquêtes nationales notent qu'en 2002, l'éclairage public représente en moyenne 48% de la consommation totale d'électricité des communes, et 40 % des dépenses Il génère aussi 4% des émissions totales de gaz à effet de serre. Or, l'ADEME estime que les économies sur ce poste peuvent atteindre 20 à 40 % avec des investissements de surcroît rentables.
Les solutions existent...
Même sans aller jusque là, un éclairage adapté et de qualité ainsi qu'une réglementation réaliste et appropriée sont aussi sources d'importantes économies (La ville de Lille a ainsi fait 35 % d'économies en un an, tout en éclairant mieux, grâce à des lampes et luminaires plus éco-performants). Ca parait du simple bon sens, mais il suffit que les lampadaires éclairent... vers le bas !
Pour plus d'infos : voir la page sur la pollution lumineuse de Wikipedia, très bien faite.
La suite : Pollution radio