Pensez-vous que les Français vivent dans une démocratie ? Que nos élus sont libres d’agir et de voter les lois en toute indépendance ? Pour connaître la réponse, lisez l’ouvrage d’Yvan Blot : L’oligarchie au pouvoir, Économica (2011).
Par Bogdan Calinescu
Article publié en collaboration avec l’aleps
Un autre objectif de l’oligarchie est l’égalitarisme. Celui-ci pousse les citoyens à sacrifier la liberté au nom de l’égalité. Ils se soumettent aux politiques redistributrices des dirigeants. Il n’y a pas de meilleure solution pour gagner des voix et s’approprier le pouvoir. Au niveau local, la redistribution en échange du vote est, bien entendu, encore plus développée, mais cette pratique se fait, sans le dire ouvertement, à l’échelon national. Sommes-nous condamnés ? Yvan Blot pense qu’il existe de grandes raisons d’inquiétude pour l’Occident. Il y a d’abord cette préférence pour le court terme, pour l’immédiat. Nous ne pensons plus à l’avenir de notre civilisation à long terme. Nous sommes soumis à l’impératif du moment.
Il faut réduire la préférence pour l’immédiat et réformer les institutions politiques et économiques en conséquence. Ce qui est dangereux est le règne du gérant irresponsable, tant en politique qu’à la tête des grandes entreprises, ou des médias, écrit Blot.
C’est vrai sauf qu’une entreprise est obligée de penser à court terme. Il faut vendre, payer les salarié, etc.
La solution qui nous reste est la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire. Les États-Unis ont imité la Suisse en instaurant la démocratie directe dans beaucoup de villes (sauf Chicago) et dans les États fédérés (27 États sur 50, surtout ceux de l’Ouest). L’Allemagne l’applique dans tous ses États fédérés. Rappelons que les associations Contribuables Associés et Agir pour la démocratie directe ont déposé une proposition de loi constitutionnelle afin de modifier les articles 11 et 72 de la Constitution est instituer le référendum d’initiative populaire. Un pas vers un vrai changement en France.
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Un article de l’aleps reproduit avec l’aimable autorisation de Jacques Garello.