M. Sarkozy et l'énergie solaire

Publié le 26 novembre 2011 par Brunetisa
Le matin, en me réveillant, j’ai pour habitude d’écouter un peu la radio avant de me lever. Ce matin sur RTL, j’ai entendu des extraits du discours de Monsieur Nicolas Sarkozy à l’usine d’enrichissement d’uranium d’Areva, de Tricastin, dans la Drôme hier et je dois dire qu’il m’a fait sauter en bas de mon lit pour écrire cet article.
Non, je ne rêvais pas, il était bien en train de dire notamment « la nuit il n’y a pas de soleil ! »
Monsieur le Président, apprenez que l’électricité, produite par l’énergie solaire, se stocke ! Je ne suis pas présidente de la République, je n’ai pas fait de grandes études, mais je sais cela.
J’ai une lampe de poche et 2 petites lampes solaires extérieures, achetés « 3 francs 6 sous », qui fonctionnent à l’énergie solaire. Elles se chargent avec le soleil et fonctionnent grâce à une batterie placée à l’intérieur.


Je me permets de vous recommander, Monsieur le Président, la lecture de mon article « L’énergie solaire »  pour en savoir plus sur cette énergie renouvelable.
Alors, voilà une suggestion pour la présidente d’Europe Ecologie-Les Verts. Madame Cécile Duflos, s’il vous plaît, envoyez une petite lampe de poche solaire au Président de la République. Ou mieux, comme c’est bientôt Noël, achetez-lui une lampe de bureau solaire (16, 95 euros chez Ikea), il pourra comme cela la mettre sur son bureau à l’Elysée. Ainsi, il pourra voir qu’elle fonctionne la nuit, même quand le soleil est parti se coucher !
Bien sûr, Monsieur le Président, vous parliez certainement d’un stockage à grande échelle.
Effectivement, ce stockage ne semble pas réalisable pour le moment. Mais, des chercheurs américains ont d’ors et déjà fait des découvertes prometteuses sur le sujet. De plus, chacun pourrait déjà avoir son installation personnelle et produire et stocker, pour ses besoins propres, son électricité. Pour trouver des solutions, il suffit parfois de prendre du recul et de regarder le problème autrement, sans vouloir absolument se baser sur les modèles actuels.
Monsieur le Président, vous disiez également « imaginez ce que représenterait ici l’arrêt des 4 réacteurs du Tricastin et de l’ensemble des installations du site…. Ce serait un cataclysme. Imaginez ce que représenterait l’arrêt de la filiaire nucléaire pour la région Rhône-Alpes… ce serait une catastrophe ».
Je vous répondrais Monsieur le Président : Imaginez ce que serait la survenue d’un accident nucléaire en France, ce serait un cataclysme. Ce serait une catastrophe !
Agiter la peur de la perte des « 240 000 » emplois et de  perte de la compétitivité, c’est oublier que le développement durable et les énergies renouvelables sont sources de création d’emplois.
De plus, nos industriels et nos scientifiques sont aussi intelligents que ceux des autres pays. Si on leur en donne les moyens, ils sont capables d’inventer des matériaux, des processus de fabrication et des appareils moins énergivores, d’un coût de production et de fonctionnement inférieur à celui actuel, tout en étant plus performants. Ce n’est qu’une question de moyens et donc de volonté politique.
M. le Président, vous ironisiez en disant : « On ne va pas retourner à l’époque de la bougie ».
Il ne s’agit pas de cela.  
Il s’agit de vivre de manière plus raisonnable, sans se goinfrer. De vivre de manière plus intelligente, mais aussi plus agréable.
Par exemple, en ce qui concerne l’électricité, puisque c’est le sujet de cet article, il faut non pas chercher des moyens d’en produire autant, mais bien des solutions pour déjà en consommer moins (sans revenir à la bougie, qui soit dit en passant est un moyen très polluant), puis de trouver des moyens d’en produire de manière « propre » et renouvelable.
Si la consommation baisse, les énergies renouvelables sont tout à fait utilisables. Comme je le disais plus haut, c’est une toute autre façon de penser, de voir les choses.
Ce n’est pas un retour en arrière, ni une utopie. Rassurez-vous, Monsieur le Président, le cerveau humain est capable de grandes choses et l’homme peut donc facilement changer ses habitudes, dans la joie et non dans la douleur comme vous le pensez. Il suffit, et je me répète, d’un peu de volonté, de bonne volonté et d’un peu moins de démagogie.