Le matin, en me réveillant, j’ai pour habitude d’écouter un
peu la radio avant de me lever.
Ce matin sur RTL, j’ai entendu des extraits du discours de
Monsieur Nicolas Sarkozy à l’usine d’enrichissement d’uranium d’Areva, de
Tricastin, dans la Drôme
hier et je dois dire qu’il m’a fait sauter en bas de mon lit pour écrire cet
article.
Non, je ne rêvais pas, il était bien en train de dire
notamment « la nuit il n’y a pas de soleil ! »
Monsieur le Président, apprenez que l’électricité, produite par l’énergie solaire, se stocke !
Je ne suis pas présidente de la République, je n’ai pas
fait de grandes études, mais je sais cela.
J’ai une lampe de
poche et 2 petites lampes solaires
extérieures, achetés « 3 francs 6 sous », qui fonctionnent à
l’énergie solaire. Elles se chargent
avec le soleil et fonctionnent grâce à une batterie placée à l’intérieur.
Je me permets de vous recommander, Monsieur le Président, la lecture de mon article « L’énergie solaire » pour en savoir plus sur cette énergie renouvelable.
Alors, voilà une suggestion pour la présidente d’Europe Ecologie-Les Verts. Madame Cécile Duflos, s’il vous plaît, envoyez une petite lampe de poche solaire au Président de la République. Ou
mieux, comme c’est bientôt Noël, achetez-lui une lampe de bureau solaire (16, 95
euros chez Ikea), il pourra comme cela la mettre sur son bureau à l’Elysée.
Ainsi, il pourra voir qu’elle fonctionne
la nuit, même quand le soleil est parti se coucher !
Bien sûr, Monsieur le Président, vous parliez certainement
d’un stockage à grande échelle.
Effectivement, ce stockage ne semble pas réalisable pour le
moment. Mais, des chercheurs américains ont d’ors et déjà fait des découvertes prometteuses sur le sujet. De plus, chacun pourrait déjà avoir son installation personnelle
et produire et stocker, pour ses besoins propres, son électricité. Pour trouver
des solutions, il suffit parfois de prendre
du recul et de regarder le problème
autrement, sans vouloir absolument
se baser sur les modèles actuels.
Monsieur le Président, vous disiez également « imaginez ce que représenterait ici l’arrêt
des 4 réacteurs du Tricastin et de l’ensemble des installations du site….
Ce serait un cataclysme. Imaginez ce
que représenterait l’arrêt de la filiaire nucléaire pour la région Rhône-Alpes…
ce serait une catastrophe ».
Je vous répondrais Monsieur le Président : Imaginez
ce que serait la survenue d’un accident nucléaire en France, ce serait un
cataclysme. Ce serait une catastrophe !
Agiter la peur de la
perte des « 240 000 » emplois et de perte de la compétitivité, c’est oublier que
le développement durable et les énergies renouvelables sont sources de création
d’emplois.
De plus, nos industriels
et nos scientifiques sont aussi intelligents que ceux des autres pays. Si
on leur en donne les moyens, ils sont capables d’inventer des matériaux, des
processus de fabrication et des appareils moins énergivores, d’un coût de
production et de fonctionnement inférieur à celui actuel, tout en étant plus
performants. Ce n’est qu’une question de
moyens et donc de volonté politique.
M. le Président, vous ironisiez en disant : « On ne
va pas retourner à l’époque de la bougie ».
Il ne s’agit pas de
cela.
Il s’agit de vivre de
manière plus raisonnable, sans se goinfrer.
De vivre de manière plus
intelligente, mais aussi plus
agréable.
Par exemple, en ce qui concerne l’électricité, puisque c’est
le sujet de cet article, il faut non pas chercher des moyens d’en produire
autant, mais bien des solutions pour déjà en consommer moins (sans revenir à la
bougie, qui soit dit en passant est un moyen très polluant), puis de trouver
des moyens d’en produire de manière « propre » et renouvelable.
Si la consommation
baisse, les énergies renouvelables sont tout à fait utilisables. Comme je
le disais plus haut, c’est une toute autre
façon de penser, de voir les choses.
Ce n’est pas un retour en arrière, ni une utopie. Rassurez-vous,
Monsieur le Président, le cerveau humain est capable de grandes choses et l’homme peut donc facilement changer ses
habitudes, dans la joie et non dans la douleur comme vous le pensez. Il suffit,
et je me répète, d’un peu de volonté, de bonne volonté et d’un peu moins de
démagogie.