Il est des lieux accueillants où l'on aimerait séjourner dans la douce quiétude d'un soir d'automne. D'autres où l'ambiance pétrie de mal-être nous pousse à quitter son chemin trop empreint d'un passé encore présent. Et certains d'où l'on partira en prenant ses jambes à son cou, submergé en un instant d'angoisses inexplicables. La géobiologie prend en compte toutes ces énergies subtiles et va bien au delà. Elle nous explique pourquoi une demeure nous attire ou nous dérange dans ses profondeurs. L'appel de telle ou telle habitation n'est pas un hasard. Notre propre histoire est en résonnance avec elle. Les déséquilibres peuvent être liés aux phénomènes telluriques : failles, courant d’eau, croisement de réseaux telluriques, vortex, cheminées cosmo-telluriques. Mais aussi à la mémoire des murs (passé du lieu, histoire de la maison et de ses habitants), ou aux phénomènes paranormaux. Tout ceci influe directement sur notre équilibre. Une analyse géobiologique dans la tradition des sourciers permet de retrouver un habitat sain. Le but étant de réharmoniser les énergies du lieu avec celles de l’habitant.
Mais ce n’est pas si simple. L’habitant peut être comparé au poisson rouge dans son bocal. Lorsque l’eau se trouble peu à peu, le poisson rouge ignore la dégradation de son « cadre de vie », seulement visible de l’extérieur. Et un animal sain deviendra rapidement malade si son bocal n’est pas nettoyé. Dans le même ordre d’idée, entretenir une eau claire et pure ne guérira pas un poisson malade sans découvrir la cause et les soins à prodiguer à ce poisson. C’est exactement la même chose pour nous. Nous ne ressentirons pas la dégradation d’une situation affective ou émotionnelle ou environnementale si celle se fait à longue échéance.
L’eau qui constitue notre corps (voir les études de Masaru Emoto) subit de plein fouet l’influence du stress, des situations conflictuelles, des souvenirs obsédants d’échec ou de peur, des mémoires transgénérationnelles, de la fatigue due aux changements de saison, de notre lieu de vie ou de travail, des ondes électromagnétiques qui nous entourent etc…
Les raisons d’un déséquilibre énergétique sont multiples. Par exemple des agressions de toutes formes souvent mal vécues : paroles dévalorisantes, jugements, accusations entrainant manque de confiance en soi et culpabilité, sources de mal-être. Ou alors des traumatismes : divorce, séparation, licenciement, deuil… Tout aussi graves et plus insidieuses, rencontrées très fréquemment, ces « lois » transmises de génération en génération par la mémoire familiale et qui deviennent des « vérités » : « une femme doit rester au foyer » « le fils doit reprendre l’affaire de son père » etc… Et tout ceci se retrouve au plus profond de notre corps, dans nos cellules. Ainsi, notre équilibre physique, émotionnel, psychologique s’en trouve perturbé.
Un travail efficace en géobiologie/énergétique ne peut négliger l’habitat ou l’habitant au profit de l’autre. Les phénomènes énergétiques rencontrés dans les maisons sont très souvent directement le fruit du mental et de l’émotionnel des résidents. Si ces phénomènes diminuent le taux vibratoire du lieu, c’est aussi leur présence qui aidera le géobiologue énergéticien à mettre en évidence le mal être ou la problématique à régler. Le but n’est pas d’éradiquer sans comprendre un phénomène tellurique ou énergétique polluant mais d’explorer avec la ou les personnes en demande les origines de ces déséquilibres physiques et psycho-émotionnels. L’analyse symbolique du vécu vient éclairer alors cette recherche afin de défaire les nœuds. La prise de conscience de la personne concernée peut alors s’opérer et l’Energie Vitale à nouveau circuler en toute harmonie.
Ainsi, l’habitant est le véritable acteur et maître de son lieu de vie. C’est un véritable partenariat entre le géobiologue
et lui. Au premier de découvrir les choses cachées et au second de comprendre et accepter de changer pour un mieux-être.
Nathalie et Jean
Renault