Je suis loin d’être compétente en matière de photographie mais j’ai été obligée de m’instruire pour ce projet ! Heureusement que Mlle Ktycat était là pour nous conseiller! Et cette semaine, elle a d’ailleurs choisi de nous imposer une contrainte technique : l’ouverture f/16. Que cache donc cette dénomination?
La plupart des lentilles contiennent une membrane qui peut resserrer d’ouverture complète vers le bas pour un petit trou, en contrôlant la quantité de lumière qui traverse la lentille sur son chemin vers le film ou le capteur. La taille du trou est appelée l’ouverture. Elle est mesurée en terme de fraction : l’augmentation du dénominateur indique une diminution de l’ouverture. Ainsi, l’ouverture f/8 est quatre fois inférieure à f/2.
Quand l’ouverture est diminuée la quantité de lumière diminue, ce qui permet d’utiliser des vitesses d’obturation plus lentes. Ces ouvertures plus petites permettent également d’augmenter la profondeur de champ.
La photo que j’ai retenue n’est pas la meilleure illustration du thème. Elle a été prise un jour de fort brouillard mêlé de bruine. Bref, des conditions de luminosité plutôt désastreuse malgré la grande sensibilité que j’utilise. Je ne vous cacherai donc pas que cette photo a été retraitée par Lightroom car bien trop sombre dans sa version originelle. On peut également regretter son manque de netteté dû à l’absence de trépied. Et malgré tous ces points négatifs, je n’ai pu résister à son charme. J’aime beaucoup cette vision d’un arbre perdu dans les champs et dans le brouillard. Il se trouve en bordure de l’un de nos, moi et chienchien, itinéraires matinaux. J’ai déjà dû vous raconter que si mon emploi du temps me le permet, j’en profite pour conduire ma petite dernière à pied à l’école et promener notre chien. Et je me régale souvent des paysages campagnards que je croise…