Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration),le 3eme roman - titre provisoire "Island voice" , trackback
Les amantes aimantées parlent à demi-mots, laissant courir au fil de l'eau, l'omniprésent désir de leurs corps emboités.
Elles ont ces frissons partout, juste là, en dessous, qui parcourent leur chute de rein pour remonter jusqu'au bout des seins. Elles ne disent rien, mais elles ont dans les yeux, cette lueur qui frise en s'imaginant à deux dans l'ascenseur tentateur, point G niveau zéro, décollage pour le septième ciel c'est tout en haut.
Les amantes aimantées jouent au jeu de l'amour et du hasard et se dénudent du regard, l'air de ne pas y toucher, juste comme ça, à la dérobée.
Elles se font l'amour en tête à tête, se dévorant par esprit interposé et elles laissent libre court à leur sensualité, n'osant pas songer à ce que serait la réalité de leurs ébats, tempête de jouissance et délice des sens.
Deux pensées qui se culbutent à distance, chairs entremêlées et orgasme en partance; elles naviguent dans la nuance, évitant précieusement de dévoiler leur attirance.