Aussi, je suis allé m’enquérir des motifs qui ont fondé cette décision judiciaire. Les voici :
« le Conseil d’État a fixé des limites à l’application du décret du 23 juillet 2010. «Ce texte n’a pas pour objet de réprimer les actes qui reposeraient sur la volonté de communiquer, par cet acte, des idées politiques ou feraient œuvre de création artistique.»
Me Olivier Lehoux, l’avocat de l’artiste, a donc raison de dire, et je suis de tout cœur dans ces mots, que «C’est une décision fondamentale. Sur tout le territoire français, les artistes savent que quand ils sont dans leur activité artistique, ils sont autorisés à critiquer les symboles de l’État. C’est fondamental pour tout le monde, pour la démocratie» . (source)
Heureux de voir qu’on ne puisse pas bafouer impunément la liberté d’expression exclusivement, encore et toujours, dans un seul sens, toujours si honteusement idéologiquement orienté.