Death Valley // Saison 1. Episodes 5 à 12. BILAN
SEASON FINALE
Cela fait un petit moment que je ne vous avais pas parler de Death Valley. Par manque de temps, je n'ai pas pu vous faire de review hebdomadaire pour cette salve d'épisodes contrairement aux
quatre premiers. Je tiens donc à m'en excuser. Donc, avec ces sept épisodes, j'ai appris à découvrir une série encore plus barrée. Chaque semaine les épisodes arrivaient encore plus à me
surprendre. Derrière des dialogues savamment écrit la plupart du temps, et ce malgré l'agrément d'insultes en tout genre - ce qui rend le truc encore plus crédible au final -, on a donc une série
de zombies / vampires / garous, réussie. Death Valley n'aura probablement pas la chance d'avoir une seconde saison - loi de l'audience oblige -, mais de ces douze épisodes ressort tout de même un
grand fourre tout bien orchestré. Car le but quand on fait une série de genre, c'est d'en réussir les moindre recoins. L'humour est très présent dans cette série, c'est ce qui fait d'elle une
comédie de genre. Sauf que voilà, il ne faut vraiment pas s'arrêter à ça. Car derrière son côté faux-documentaire, Death Valley est bien plus intelligente qu'on ne le croit.
Car Death Valley fonctionne aussi par rapport aux incohérences inhérentes dans le propos. Chaque semaine dans un épisode il y a un sujet traité, aussi bien les zombies que les vampires. D'ailleurs plus la saison avance plus les intrigues trouvent des réponses. Le season finale est l'exemple même du WTF, et surtout de la fin complètement surprenante. Qui s'attendait à ce qu'une vilaine nouvelle créature vienne avaler le coeur du grand manitou du clan vampire alors que ce dernier signait un traité de paix ? Telle est la question. Même si on aura sûrement jamais de réponse sur la suite de la série, la fin aura eu le mérite de me surprendre. Tout se déroule tellement vite d'ailleurs. Autre grand moment de la série, tout l'épisode sur la bombe "Tick… Tick… BOOM !". Disons que j'ai été très surpris de sa réussite. Je m'attendais à ce que tout s'enchaîne de cette façon. Death Valley n'est pas une série sans cervelle, elle sait aussi réfléchir, et c'est ce qui est surprenant. Derrière son étiquette de série de grand n'importe quoi, il y a un vrai scénario.
Ce sera la même chose avec "Assault on Precinct UTF" qui fait presque office d'hommage au film de Carpenter (oui, pas son remake très laid avec Ethan Hawke). En tout cas, j'ai adoré. Le principe fonctionne, et l'épisode était très réussi du début à la fin. Enfin, dernier moment qui fait que Death Valley c'est "trop de la balle" c'est sa BO. Qui a vu cette série est obligé d'avouer que les choix musicaux sont excellents. A commencer déjà par le générique, très bien foutu. Mais dans quelle genre de série vous pouvez avoir des nouveaux groupes indépendants peu connus côtoyer des bons morceaux de rock un peu plus connus. Petit plaisir rien que pour vous, le générique de la série (enfin, la chanson intégrale) :
Note : 6.5/10. En bref, une bonne petite série qui malheureusement n'aura pas fait beaucoup parlé.