Vous trouverez dans ce reportage d’une grande chaine de télévision un florilège d’exemples : un cadre dirigeant qui va passer des heures à faire un simple mail, des étudiants bardés de diplômes auxquels ont fait faire des dictées, etc. Ces exemples résument bien cette terreur au quotidien de ne pouvoir écrire quelques lignes au risque d’y glisser une, deux, trois fautes.
Et l’on voit émerger un nouveau métier : les coachs en orthographe. Ils réparent ce que l’école n’a pas su faire pour des générations entières d’élèves pourtant sagement assis à écouter leurs professeurs. On aurait aimé que le reportage aille jusqu’à la conclusion de l’histoire.
Si autant de jeunes gens, avec des profils très différents, ressortent avec autant de savoirs de bases non acquis, c’est qu’il faut revoir de fond en comble la façon dont on enseigne ces bases. La question des méthodes de lecture n’est pas loin. Patience.