INDIE-ROCK - Quand deux ex-No One Is Innocent, dont un actuel Superbus, recontrent le rejeton d’Elliott Murphy, ça donne The Dukes. Un rock rageur, rocailleux sur fond de mélodies pop.
Une chose est certaine : si l’EP vous a plu, jetez-vous sur l’album. Le concept n’a pas bougé. Du rock lourd, quelques distorsions, des riffs amers sur des refrains pop, imprimés en 10 secondes chrono. Les influences sont elles aussi restées statiques, et nombreuses : The Dandy Wharols par ci (notamment "Resilient Lovers", "Victory"), du Smashing Pumpkins ou du Nirvana par là. Du Nine Inch Nails encore sur le morceau "Laughter". On les compare même aux White Stripes. Là on a tout de suite plus de mal. Situons la chose plus simplement. The Dukes tournent très bientôt avec les Subways. Et pour le coup, ressemblance il y a.
The Dukes, c’est un son rock façon 90’s. Des riffs bestiaux. Et étrangement, on parvient à trouver le temps de s’ennuyer, trop souvent. Aurait-on crié « victoire » trop tôt ? Peut-être que finalement, jeter pêle-mêle des dizaines d’artistes marquants de notre génération n’est pas suffisant pour la création d’un album cohérent et mémorable. N’est pas Trent Reznor qui veut.