Petite histoire d'arrêt de travail datant d'hier matin qui m'a courroucé.
Il s'agit d'une bien malheureuse affaire.
Dominique travaille à l'hopital et je ne la vois pas très souvent.
Elle présente (depuis longtemps) des troubles anxieux , sa fille a des soucis de santé et son histoire personnelle est traversée par des drames familiaux qui resurgissent à cette occasion.
Elle demande à sa supérieure, croyant bien faire, un peu de repos en déposant quelques jours.
Repos refusé de façon catégorique avec en supplément quelques aimabilités.
Réaction cataclysmique de Dominique qui arrive à la consultation après quelques jours dans un état de choc psychologique : impossible de voir sa fille, stress décuplé, troubles du sommeil, réveils nocturnes, sentiment d'inutilité, non reconnaissance de son travail...elle craque.
Elle est arrêtée une première fois et controlée après quelques jours par un collègue qui lui conseille de me reconsulter impérativement à la fin de son arrêt pour refaire le point.
Suite à cette seconde consultation, le traitement est adapté, un suivi psychologique organisé et l'arrêt prolongé avec motif et sortie libre.
Eh bien, figurez vous que cette salariée de l'hôpital publique a été controlé une seconde fois sur cette prolongation.
Une seconde fois dans le premier mois d'arrêt.
Le second confrère a bien heureusement confirmé et justifié l'arrêt.
L'effet de ces deux controles sur l'état de Dominique n'a pas ...vous l'imaginez bien...été terrible.
Un véritable harcellement dont j'ai du mal à voir la justification...à part de briser d'avantage en stigmatisant une personne déjà fragilisée.
ps: Le quatrième jour de carence va à priori passer à la trappe , remplacé par on ne sait quoi encore...
Le pire est à venir...on peut en être sûr.