Le Social Business

Publié le 25 novembre 2011 par 6smail
Du 09 au 12 Novembre j'etais à Vienne, pour le Global SocialBusiness Summit, deuxième édition de ce rendez-vous mondial sur le social business.
La liste des speakers est impressionnante : Prof Mohammed Yunus, Ban Ki-Moon, Emmanuel Fabre, etc. De meme pour les participants. C’est tout le gratin du social business et surtout du business habituel (qui commence à réfléchir à sa vraie responsabilité sociale) qui vient découvrir, s’informer et explorer des opportunités de business social autour du personnage emblématique du Prof Mohamed Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006.
Avec deux autres gangsters de MakeSense, j’ai été choisi pour être dans le top30 des jeunes de moins de 25 ans à suivre en 2012 (pour leurs efforts dans le cadre du social business). A ce titre, on eu le privilège d’avoir une séance de travail avec Prof Yunus et de pitcher Open Bank Project ainsi que MakeSense.
Qu’est-ce que le Social Business ? Depuis quelques années, Prof Yunus s’échine à promouvoir un nouveau concept pour créer des entreprise : le social business. Le social business est un business « sans pertes et sans dividendes » c’est une entreprise qui est créée afin de résoudre un problème sociale tout en ayant une source de revenu durable qui lui permette d’être auto-suffisante et ne pas dépendre de donations par exemples.
Le Social Business est un concept précis, il repose sur 7 principes fondamentaux, ce qui le distingue tout particulièrement des autres formes de business (notamment de l'entrepreneunariat social), c’est que dans un social business, tout le profit qui est dégagé est réinvestit dans l’entreprise. Le fondateur et l’investisseur ne prennent aucun dividende, jamais !
Malgré son jeune âge, le Social Business a le vent en poupe. Grameen Bank (la banque lancé par Prof Yunus) à créer en 2010 une joint-ventureavec Danone pour produire un yaourt nutritionnelle qui pourrait combler tous les manques en vitamines et protéines des enfants du Bangladesh (le même programme est actuellement à l’étude pour l’Algérie). Grameen Bank travaille aussi sur d’autres Joint-venture : des chaussures de sport bon marché (avec Adidas), de l’eau purifiée (avec Veolia), etc. Tous sont des business dédiés à résoudre un problème social et tous ne prennent pas en compte le Retour Sur Investissement pour mesurer leur succès.
En fait, d’autres social business voient le jour dans le monde indépendamment de la Grameen Bank à l’instar de Mammu en Lituanie.
Rêve ou réalité ? C’est donc une réalité qu’est le social business aujourd’hui, en fait, je crois que cela deviendra un besoin de plus en plus pressant pour beaucoup de business, d’ONG et même de gouvernements d’adopter le social business comme alternative viable aux modèles opératoires actuelles. N’est-ce pas le moyen le plus efficace pour « hacker » le capitalisme afin qu’il tienne enfin compte de la part d’humain qu’il y a enchacun de nous ?
Qu’en dites-vous ?
#YY