Du 09 au 12 Novembre j'etais à Vienne, pour le Global SocialBusiness Summit, deuxième édition de ce rendez-vous
mondial sur le social business.
La liste des speakers est impressionnante : Prof
Mohammed Yunus, Ban Ki-Moon, Emmanuel Fabre, etc.
De meme pour les participants. C’est
tout le gratin du social business et surtout du business habituel (qui commence
à réfléchir à sa vraie responsabilité sociale) qui vient découvrir, s’informer
et explorer des opportunités de business social autour du personnage
emblématique du Prof Mohamed Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006.
Avec deux autres gangsters de MakeSense, j’ai été choisi
pour être dans le top30 des jeunes de moins de 25 ans à suivre en 2012 (pour
leurs efforts dans le cadre du social business). A ce titre, on eu le privilège
d’avoir une séance de travail avec Prof Yunus et de pitcher Open Bank Project
ainsi que MakeSense.
Qu’est-ce que le Social Business ?
Depuis quelques années, Prof Yunus s’échine à promouvoir un
nouveau concept pour créer des entreprise : le social business.
Le social business est un business « sans pertes et
sans dividendes » c’est une entreprise qui est créée afin de résoudre un problème
sociale tout en ayant une source de revenu durable qui lui permette d’être
auto-suffisante et ne pas dépendre de donations par exemples.
Le Social Business est un concept précis, il repose sur 7 principes fondamentaux, ce qui le distingue tout particulièrement des autres
formes de business (notamment de l'entrepreneunariat social), c’est que dans un social business, tout le profit qui est
dégagé est réinvestit dans l’entreprise. Le fondateur et l’investisseur ne
prennent aucun dividende, jamais !
Malgré son jeune âge, le Social Business a le vent en poupe.
Grameen Bank (la banque lancé par Prof Yunus) à créer en 2010 une joint-ventureavec Danone pour produire un yaourt nutritionnelle qui pourrait combler tous
les manques en vitamines et protéines des enfants du Bangladesh (le même
programme est actuellement à l’étude pour l’Algérie). Grameen Bank travaille aussi
sur d’autres Joint-venture : des chaussures de sport bon marché (avec
Adidas), de l’eau purifiée (avec Veolia), etc. Tous sont des business dédiés à
résoudre un problème social et tous ne prennent pas en compte le Retour Sur
Investissement pour mesurer leur succès.
En fait, d’autres social business voient le jour dans le
monde indépendamment de la Grameen Bank à l’instar de Mammu en Lituanie.
Rêve ou réalité ?
C’est donc une réalité qu’est le social business
aujourd’hui, en fait, je crois que cela deviendra un besoin de plus en plus
pressant pour beaucoup de business, d’ONG et même de gouvernements d’adopter le
social business comme alternative viable aux modèles opératoires actuelles.
N’est-ce pas le moyen le plus efficace pour « hacker » le capitalisme afin qu’il tienne enfin compte de la part d’humain qu’il y a enchacun de nous ?
Qu’en dites-vous ?
#YY