EELV, J’ACCUSE [Version finale, deuxième partie] : « "Carabistouilles" électoralistes, cacophonie, pause médiatique et mensonge écolo ! »

Publié le 25 novembre 2011 par Raoul Sabas

Le 25 novembre 2011

Objet : EELV, J’ACCUSE [Version finale, deuxième partie] :

« "Carabistouilles" électoralistes, cacophonie, pause médiatique et mensonge écolo ! »

Madame Éva Joly

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[A l'attention de Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Luc Benhamias, José Bové, Nicolas Hulot, Noël Mamère, Yves Cochet, et autres menteurs]

« Chacun peut avoir ses contradictions, moi j’en ai aussi... » [José Bové, France Culture, 22 novembre 2011]

« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! »  [Charles Péguy]

Mesdames, Messieurs,

Mais ce silence vous permet de continuer à colporter vos vérités relatives partisanes sans oser toutefois les confronter à LA Vérité absolue, telle qu’exprimée par ses grands diseurs universels, au cours des millénaires. Ainsi, en raison de votre manque de courage intellectuel, conséquence assurément de votre absence d’arguments contraires, pouvez-vous continuer à prospérer uniquement sur le mensonge écolo, lequel trompe et manipule sciemment l’opinion, tant nationale qu’internationale - sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire sur le fond, en apportant un quelconque élément de Vérité éternelle, alors que vous fonctionnez uniquement sur votre penser superstitieux.

Pour mémoire, je vous rappelle que le penser superstitieux humain s’exprime dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique, ou pseudo-philosophie, tant matérialiste, ou scientisme, qu’idéaliste, ou pseudo-spiritualisme des « philosopheurs » Descartes, Kant et consorts, dans l’idéologie, toutes idéologies confondues (altermondialisme inclus) et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis plus de soixante ans !

Et ainsi, dans votre statut de « juges suprêmes », de censeurs autoproclamés, porte-parole de la Superstition sous toutes ses formes, vous n’échappez à aucun des modes d’expression du penser superstitieux, comme suffisent à le prouver vos constantes déclarations et vos condamnations moralisatrices partisanes de ceux qui ne pensent pas comme vous.

Vous allez même - penser superstitieux oblige ! - jusqu’à voler au secours de la superstition musulmane, quitte à confondre sciemment la légitime critique d’une religion, dans une république dite laïque, avec du racisme envers ses fidèles, mais sans jamais remettre en cause sur le fond le bien-fondé du dogme religieux, toutes religions confondues – c’est pourquoi, au vu du silence assourdissant de nos prétendus intellectuels et pseudo-philosophes contemporains, dénoncés dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites, en raison de leur refus de débattre, le siècle de Spinoza était-il infiniment moins obscurantiste que notre époque, grâce à sa pensée véritablement philosophique !

Á en croire vos jugements impérieux, votre silence et votre refus de débattre sur le fond seraient le signe que vous détiendriez LA Vérité absolue, et notamment la connaissance du Bien et du Mal prétendument absolus, en particulier de ce qu’il serait absolument bien ou mal de penser et de dire, en France. Et ce, au mépris de la liberté d’expression, une contradiction supplémentaire entre vos discours et vos actes, puisque vous fantasmez sur une liberté idéale. Je ne doute pas, en effet, que vous prenez au pied de la lettre la devise républicaine, liberté, égalité, fraternité, quoique fictivement élevée à l’Idéal - mais il ne vous est pas interdit de justifier, intellectuellement et philosophiquement, votre point de vue superstitieux !

En réalité, dans votre pratique quotidienne, vous vous en tenez au seul domaine politicien avec ses vérités à géométrie variable, transformées superstitieusement en Vérité absolue, en dogme, au gré de vos intérêts égoïstes de toutes sortes, individuels et collectifs, notamment électoralistes et financiers. Ceci suffit à comprendre pourquoi vous refusez de confronter vos vérités relatives partisanes à LA Vérité éternelle absolue ELLE seule, en effet, suffit à toutes les invalider dans leur prétention à exprimer l’Absolu, ou à parler au nom de l’Idéal

Et comme cet Idéal est pour le scientisme écolo l’avènement d’un climat idéal sur la Terre, il se fonde tout autant que les idéologies politiciennes sur la « croyance au miracle » de pouvoir transposer l’Idéal dans le quotidien. C’est pourquoi je peux affirmer que votre rêve commun est à jamais renvoyé à DEMAIN, toujours DEMAIN, et seulement DEMAIN, ainsi que nos descendants en auront la confirmation, sans échapper pour autant à devenir, à leur tour, les nouveaux croyants et les penseurs superstitieux de leur époque - et ainsi à l’infini, jusqu’à la fin des temps, malgré les constantes mises en garde, au cours des millénaires, des diseurs universels de LA Vérité éternelle absolue !

Dans notre siècle obscurantiste, pour ce qui vous concerne, si le penser superstitieux des religions et des morales est toujours aussi florissant, il est battu en brèche par le scientisme contemporain, celui qui érige en absolu, en vérité absolue - mais passagère ! - le savoir scientifique de l’époque, comme vous l’illustrez à merveille avec votre chimère climatique.

Et je n’ai pas attendu Claude Allègre pour dénoncer le scientisme contemporain, d’autant moins qu’il n’a toujours pas répondu à mon argument définitif en matière de climat, mais je ne peux manquer de rappeler son propos indiscutable suivant, « La vérité officielle scientifique, ça n’existe pas ». En clair, il n’y a pas, et il n’y aura jamais, de vérité scientifique absolue, a fortiori dans les sciences dites humaines - les soi-disant spécialistes du jour, psys en tout genre, témoignent en effet, avec leurs décisions à l’emporte-pièce aux conséquences dramatiques, qu’ils sont loin de détenir LA Vérité !

Pour ce qui vous concerne dans votre domaine spécifique, je n’ai eu de cesse de dénoncer le « scientisme » contemporain - celui qui est à l’origine de votre chimère climatique -, non pour contester une évolution du climat dans un sens ou dans un autre, puisqu’elle est sans fin, mais pour montrer que, grâce à vous, le scientisme a encore de beaux jours devant lui avec son « absolutisation mensongère du relatif », alors que les théories et les hypothèses de LA Science sont à jamais relatives jusqu’à la fin des temps, comme suffit à l’établir le savoir scientifique humain fluctuant sans cesse depuis son commencement, ce qui permet de distinguer la connaissance absolue du savoir relatif.

Quitte à me répéter sans cesse, aussi longtemps que vous n’aurez pas avancé vos arguments contraires sur le fond, il ne peut en être autrement dans un monde perpétuellement en mouvement, où les choses se transforment sans cesse, et dans lequel la configuration des choses de notre se modifie à tout instant sous la seule et unique action du mouvement universel perpétuel.

Et dans ce monde, tel qu’il est, vous voudriez faire croire qu’il est possible de stabiliser un climat sans cesse changeant ? ! Si c’est votre droit le plus élémentaire, dans tous les sens du terme, de croire à cette chimère, ce n’est pas une raison pour tromper sciemment l’opinion, sauf à répondre à la question sur fondement à validité éternelle, rappelée plus haut.

Faute de réponse pertinente, c’est-à-dire scientifiquement et philosophiquement étayée, il serait peut-être bon d’arrêter de mentir et de tromper l’opinion, à l’exemple de Yann Arthus- Bertrand déclarant, en juin 2008, dans un mensuel féminin : « Il nous reste dix ans pour sauver la planète ! ! ! », mais aussi de Nicolas Sarkozy affirmant avec le plus grand sérieux : « Notre génération est la dernière à pouvoir faire quelque chose avant la catastrophe (écologique) ! ».

Le temps presse, le compte à rebours est bien entamé - plus que sept ans pour agir efficacement, d’après Yann Arthus-Bertrand - mais rassurez-vous, braves gens, personne d’aujourd’hui n’assistera, de son vivant, à la catastrophe annoncée. Á ce compte-là, les tenants du scientisme écologiste de l’époque auraient aussi épouvanté les populations vivant au Groenland, en des siècles reculés où n’existait ni pollution industrielle ni d’aucune sorte (moyens de transport, centrales atomiques, etc.), mais où les bizarreries du mouvement universel perpétuel avaient néanmoins fait émerger des prairies et des laiteries, en lieu et place des glaciers d’alors.

En définitive, si le climat de la planète est indiscutablement changeant au fil des siècles et des millénaires, pour l’éternité, il est tout aussi indéniable que l’action des humains est à jamais incapable de le réguler d’après leur illusoire libre volonté, celle qui prend ses rêves pour la réalité - à l’image du « Yes we can » de Barack Obama, dont chacun peut mesurer aujourd’hui les résultats concrets, en toutes sortes de domaines !

En vérité, TOUT ce qui se produit dans notre monde (phénomènes climatiques, évènements historiques, actions de groupes, décisions et actes individuels) résulte seulement de ce que Spinoza nomme la nécessité. Concrètement exprimée, elle n’est que le résultat de l’enchaînement nécessaire, inéluctable et infini de l’infinité des causes et des effets constatés, sous l’action incessante du mouvement perpétuel de l’Univers, qui affecte constamment le devenir de notre monde. Donc inutile de rêver, de mentir et de tromper sciemment l’opinion, le devenir du monde est à jamais hors de portée de la prétendue « libre volonté » des humains, dans leurs infinies oppositions et contradictions pratiques, en vertu de laquelle il suffirait de vouloir pour pouvoir.

Pour terminer, je ne peux manquer d’attirer votre attention sur le courrier adressé à vos alliés de gauche en général, et aux socialistes en particulier. Il témoigne de la même lâcheté et malhonnêteté intellectuelle que la vôtre, comme le prouvent, entre autres, ma lettre du 15 juillet 2010 adressée au Parti socialiste, sous l’intitulé, P S, J’ACCUSE : « Un "pays de merde", dans un monde de "TARÉS" ! », ainsi que celle du 28 octobre dernier à François Hollande, ayant pour objet, François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! »

Est-il bien utile de préciser que ces deux lettres, parmi beaucoup d’autres, demeurent toujours sans réponse à ce jour : « Vous avez dit courage intellectuel ? ! » 

En conséquence, mis au pied du mur à votre tour, une fois de plus, il vous reste à relever le défi pour démontrer, arguments intellectuels et philosophiques à l’appui, la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord. Á défaut, vous manifesteriez encore votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc à tromper et à manipuler sciemment l’opinion.

Toutefois, dans l’éventualité de votre réponse contraire argumentée, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-mêmes, évidemment, de démontrer le contraire.

Annexe : 1 - Lettre du 9 novembre 2009 à Barack Obama

   2 - Récépissé postal  

   3 - Texte, Mensonges et lâcheté des élites