En étudiant de près le livre "Les illustres illustrés" se rapportant aux rues de Draguignan , j'ai constaté que la ville entière ne compte que 6 noms de femmes . La population de Draguignan s'élève à 37 117 h en 2010 . Voici les 6 rues portant le nom d'une femme :
Avenue Hélène Boucher page 24
Avenue Marie Curie p 47
Square Anne Frank p 62
Avenue Reine Jeanne de Naples p 121
Avenue Hélène Vidal p 137 .
Mais pas de rue Simone Veil , rescapée de la Shoah, qui fit tant pour les femmes (IVG) , pour la France et pour l'Europe .Un exemple parmi d'autres oublis..
Ailleurs , c'est pareil..."Ce n'est pas une surprise, mais tout de même... Sur 2 814 noms de rue recensés à Nantes, 42 seulement mettent à l'honneur le sexe féminin. Ce qui représente 1,3% du total ! Dans ce domaine, la ville ne fait pourtant pas vraiment plus mal que les autres. La part des femmes est évaluée à 0,6% à Marseille, à 1,2% à Clermont-Ferrand, à 1,1% à Lyon, à 1,6% à Brest... Traduisant ainsi parfaitement le sexisme de la société française. "
En revanche , il y des noms de rues très pittoresques , en voici quelques exemples : Le chemin des Cigalons - Le chemin de Fontcabrette - Le chemin des Garennes - Le chemin des Grives - Le chemin ddes Jujubiers - Le Passage de la main de fer - Le chemin du Pas du loup - La place du Train des Pignes ...
Des noms provençaux ont été donnés à certaines rues, quelques exemples : Le chemin du baguier (laurier-sauce) - Le chemin des bélugo (étincelle) - Le chemin de la calade (rue escarpée et empierrée) - Le chemin de la ginesto (genêt) - Le chemin des massacans (gros cailloux) - Voici un des plus jolis : Le chemin du pissadou dei Aïs (un pissadou est un pot de chambre; les aïs sont les ânes. Le livre indique que le chemin du pissadou était le lieu où paissaient les ânes et non l'endroit où ils auraient pissé..La vérité ?)
L'avenue de Tuttlingen célèbre la ville jumelée à Draguignan. Tuttlingen se trouve en Allemagne.
Tuttlingen est une ville allemande de 35 000 habitants située dans la région de Bade-Wurtemberg
Draguignan et Tuttlingen sont jumelés depuis le 15 avril 1989 date à laquelle Max Piselli, Maire de Draguignan, et Heinz-Jurgen Koloczek, Maire de Tuttlingen ont signé l'acte officiel de la charte de jumelage.
A l'origine, ce jumelage est né de la volonté et de l'engagement de Michel Bonnot (ancien déporté Dracénois) à vouloir effacer l'antagonisme entre les peuples français et allemands et surtout donner l'exemple aux générations futures.