genre: comédie
Année: 1990
durée: 1h50
l'histoire: John Kimble, un excellent flic, finit par arrêter Cullen Crisp, un criminel. Kimble doit trouver Joyce, l'ex-femme de Crisp pour qu'elle témoigne à son procès. Pour cela, Kimble doit infiltrer une école maternelle où travaille Joyce comme institutrice. Gérer les enfants tourne vite à l'anarchie totale.
la critique d'Alice In Oliver:
A partir de la fin des années 80, Arnold Schwarzenegger veut changer un peu de registre et abandonner les rôles de Musclor sur le retour.
En résumé, l'acteur a bien conscience de son image et a bien l'intention de prouver qu'il peut jouer autre chose que les robots criminels.
A partir de là, Schwarzy sévira dans plusieurs comédies et se montrera plutôt à l'aise dans Jumeaux, d'Ivan Reitman.
En 1990, Arnold Schwarzenegger retrouve le réalisateur pour une nouvelle comédie, Un Flic à la Maternelle.
En vérité, l'intérêt du film repose sur un concept plutôt original, qui consiste à opposer un flic aux méthodes expéditives, John Kimble (Arnold Schwarzenegger) à un univers qu'il ne connaît pas, donc, la maternelle.
Le scénario est franchement basique, pour ne pas dire improbable.
Attention, SPOILERS ! John Kimble vient d'arrêter un dangereux criminel, Cullen Crisp. Pour le faire condamner, Kimble a besoin du témoignage de Joyce, son ex-femme. Cette dernière travaille comme institutrice dans une école maternelle.
Dans un premier temps, c'est une collègue de Kimble qui doit infiltrer l'établissement, mais cette dernière tombe malade.
Kimble doit alors s'improviser comme nouvel instituteur face à des moutards en culotte courte.
Petite question: pourquoi Kimble ne va-t-il tout simplement pas interroger la jeune institutrice ? Pourquoi faut-il absolument qu'il devienne instituteur pour mener son enquête ? Encore une fois, le scénario ne tient pas vraiment la route... Sans compter que cette comédie accumule tous les poncifs du genre.
Une fois sur place, Mister Arnold suscite les regards de jeunes mères en rut et en manque de mec.
Evidemment, le jeune flic tombe amoureux de l'institutrice qu'il est censé protéger. Bref, l'intrigue est prévisible à 30 kilomètres.
Pour le reste, Kimble est en difficulté face aux mioches braillards et pleurnichards. Qu'à cela ne tienne, Arnold est un dur à cuire, et ce ne sont pas quelques mouflets hystériques qui vont lui donner la leçon.
Bref, après une petite demie heure de bobine, Un Flic à la Maternelle s'essouffle rapidement, le film jouant la carte de la tendresse et des gags, sans parvenir à décrocher le moindre rictus imbécile.
Reste un nanar sympathique, moins foireux que certaines inepties tournées avec le même Schwarzy. Au hasard, on citera Junior et La Course au Jouet.
Note: 05/20
Note nanardeuse: 14/20