Témoignage de Christophe Mathieu, Responsable Marketing Affacturage GE Capital
Divine surprise que ce rebond de 0,3% de la consommation des ménages au 3ème trimestre, après un recul de 0,1% au trimestre précédent. La croissance du PNB augmente ainsi de 0,4%…
Et notons une progression de 0,4% de l’ensemble de la production des biens et des services, après un recul de 0,1%.
Une autre bonne nouvelle ? Les défaillances d’entreprises continuent de reculer sur le dernier trimestre, depuis le début de l’année et même depuis octobre 2010 (de l’ordre de -4%). Et si les entreprises de moins de 10 salariés et celles de moins de 3 ans sont les plus touchées par les défaillances, ce sont aussi celle qui connaissent la plus forte décrue (jusqu’au -15% pour les jeunes entreprises depuis janvier). On notera aussi avec intérêt que la décrue concerne principalement l’industrie manufacturière, le transport et même le BTP… ainsi que de grands bassins d’activité comme l’Ile de France, le Nord Pas de Calais, Rhône-Alpes ou la région PACA.
Au demeurant, il n’est pas temps de baisser la garde si vous me permettez ce conseil !
Certes la consommation une fois encore tire la croissance de sa torpeur : dans le détail, outre les traditionnelles dépenses de rentrée, auront surtout joué celles liées à l’énergie, l’eau, le traitement des déchets mais aussi une légère reprise des ventes automobiles. Pour autant, les inquiétudes demeurent tant les pressions se profilent : mesures d’austérité, montée du chômage, inflation…
Il n’a peut-être jamais été autant question de soutenir les autres moteurs de la croissance.
La production manufacturière enregistre une nouvelle baisse de 0,2%, alors que la variation des stocks est négative de 0,2%.
La contribution du solde commercial n’a pas dépassé 0,1% cette fois encore, même s’il faut apprécier le redressement des importations comme des exportations (+0,3% et +0,7%).
Les investissements affichent une baisse de 0,3%, bien en deçà des intentions exprimées par les chefs d’entreprises dans les enquêtes d’opinion de l’INSEE ou de la Banque de France en début d’année.
Autant d’indicateurs qui illustrent combien il nous manque cruellement de ces entreprises de taille intermédiaire pour produire, exporter, investir et embaucher.
GE, groupe industriel, mesure combien il faut de compétences, de talents, voire d’audace pour investir, à quel point l’estimation des débouchés et de leur rentabilité est complexe, à quel point l’équilibre entre prudence et confiance est délicat.
Quoi qu’il en soit de l’annonce d’un environnement économique difficile en 2012, GE Capital n’aura de cesse de mettre son offre et ses expertises au service de vos projets, de vos investissements et de la maîtrise de votre trésorerie, éléments indispensables pour vous développer sereinement.