Ils sont décidément insuportables, y'en a pas un pour rattraper l'autre. A leur politique d'apartheid, c'est à dire exclure par la force et l'intimidation (rappelons qu'ils sont armés) des campagnes et forêts tous ceux qui ne partagent pas leur goût pour les cartons sur êtres vivants, les chasseurs ajoutent les emmerdements maximum visant les catégories de personnels qui doivent rattraper leurs conneries.
Un jour, il faudra faire le calcul des coûts directs et indirects que leur loisir de demeurés fait peser sur la collectivité; on serait surpris...
Un exemple ! Samedi 19 novembre, du côté de Lanzac (Lot), lieu-dit Bruges, c'est à un déploiement de secours impressionnant auquel on a assisté pour porter secours à un baltringue de paloumayre d'ici coincé dans son arbre en bois.
Tu ne crois pas que ça coûte un bras, toute cette organisation ?
Ce chasseur de palombes nettoyait sa hutte pourrite quand il est passé au travers de la trappe d'accès en reculant. Il faut préciser qu'elle était ouverte ! A quelques 15 mètres du sol, tu reconnais bien là le bon sens proverbial de la racaille des talus (résumé à "ça bouge, je tire").
Il est bien sûr tombé dans le trou mais a réussi à stopper sa chute. Et comme si les pompelards n'avaient que ça à foutre, il a fallu le secourir car bloqué et empêtré tout là-haut.
Déjà, faire venir des pompiers spécialisés de Cahors (plus d'une heure de route), des gars du GRIMP (Groupe d'intervention en milieu périlleux) chargés de monter à la cime de l'arbre, d'accéder au chasseur qui couinait parce qu'il avait mal et de le sangler dans un matelas coquille.
Puis, il convenait de treuiller ce boulet jusqu'à terre afin de le remettre au SMUR pour transport à l'hosto.
Bref, cela a pas mal occupé tout ce beau monde. Manquait plus que l'hélico de la sécurité civile; en effet, les viandards aiment beaucoup les déplacements en hélico, ils ont l'impression d'être importants, qu'on s'intéresse à eux.