C'est difficile à raconter. Une "moon walk", ça dure quelques secondes mais ça m'épate toujours. Quarante minutes de "moon walk", vous avez le temps de réfléchir à la manière dont ça marche et à d'autres questions nettement plus intimes, cosmogoniques, terre à terre... A la fin, les danseurs finissent toujours par se coucher par terre, quelle audace. Je dis ça mais j'aime bien faire pareil.
Je dédie ce billet à un habitué des histoires sans paroles poignantes. Une longue expérience de danseur dans un potager lui permet aujourd'hui d'affirmer "je déterre qui je suis". L'art nourrit ceux qui creusent !