Suburgatory // Saison 1. Episode 8. Thanksgiving.
Parmi les nouveautés sitcom que j'aime le plus en cette nouvelle rentrée, Suburgatory fait partie de celles qui divise la critique. D'un côté on a les clans qui sont presque à porter la série aux
nues et d'autres qui la trouve vraiment mauvaise comme tout et qui l'on arrêtée en cours de route. Personnellement, je suis dans aucun de ces deux camps. Ok Suburgatory c'est sympa, mais c'est
pas révolutionnaire quand on a vu Awkward cet été sur MTV. C'est un peu la redite, moins bonne d'une bonne série. Suburgatory aurait pu être tellement drôle pourtant mais dans cet épisode elle
rate pas mal d'occasion. Elle joue dans le vulgo-racisme, du genre Manhattan qui se transforme en Queens. Je veux pas dire mais la prochaine fois que l'on va à Manhattan dans cette série, par
pitié, qu'on enlève ce cliché des blacks qui vendent des faux sacs Chanel, … Quelle horreur quand même. Suburgatory a tellement voulue jouer à ça que Dallas va en rajouter une couche avec son
Thanksgiving presque outrancier dans le genre "je me fous des Natives American". Mais tout va bien.
Je suis déçu par cet épisode car il n'a pas réussi à se lancer tout seul, il a falloir faire appel à des subterfuges bien à elle certes mais des subterfuges quand même. Il y a celui de la
facilité - le retour de Lisa Shay, dont la mère complètement cinglée va livrer de bons moments, le meilleur restant tout de même Lisa à poil dans son salon pour Thanksgiving devant toute la
famille -. Et il y a aussi un peu moins facile avec ce retour à Manhattan qui n'est qu'un prétexte pour que George se fasse taper sur les doigts par sa fille Tessa qui le surprend avec une autre
femme. Et cette escapade ne vaut vraiment que pour le duo Tessa / Dallas. Cette dernière ne connaît pas la culture Manhattan-ien et le seul moment que j'ai retenu c'est celui du lancer de pizza
au sol. Un grand moment de rire. Sûrement le seul. Surtout quand Jay Mohr est de retour dans un épisode. Son personnage, père de Dalia, ex mari de Dallas, est d'un ridicule. J'aurais presque
envie de me re-farcir l'intégrale de Gary Unmarried, c'était quand même mieux que son personnage.
Note : 5.5/10. En bref, Thanksgiving aurait pu être plus drôle.