… de force majeure
Ayant le plaisir - et les moyens - de m’offrir une cuisine aménagée, on me propose un contrat de confiance me vantant les bonnes dispositions du cuisiniste à mon égard. Dans l’une des dernières lignes, vous savez celles écrites en casse minuscule et presque filigranées, je remarque l’expression suivante : … sauf en cas de force majeure“. Ce qui signifie que, pour mon cuisiniste, tout ce qui est promis au dessus devient caduque, en cas de… Et les exemples suivent : incendie, rupture d’approvisionnement, grève.
Qu’est ce qu’un cas de force majeure ? Après quelques rapides recherches sur le web, j’en reviens à cette définition : c’est un événement “imprévisible, irrésistible et extérieur“.
Bon, va pour les incendies, bien qu’on puisse s’appuyer sur une bonne prévention des risques. Va pour la rupture d’approvisionnement, même si ça fait partie de la chaîne qui mène au client et doive s’anticiper aussi. Mais la grève ? Essayez donc d’appliquer la définition du cas de force majeure au terme grève : imprévisible, irrésistible et extérieure. En France ? Mais mon cuisiniste m’a rassuré, il prévoit un pied de pilote pour la livraison. Un habitué des cas de force majeure français.
… de besoin
Les instances du football à priori désarmées face à la violence dans leur sport pourraient s’inspirer du rugby pour régler leurs problèmes. Une faute = 10 mn d’exclusion ; une critique ou une remise en question d’une décision d’arbitre = on recule de 10 mètres ; une faute volontaire dans la surface de réparation = un but de pénalité ; des comportements limites dans les tribunes = arrêt ponctuel du match ; les mêmes qui continuent = arrêt total, match perdu pour les deux équipes.
En cas de besoin, essayez, monsieur Platini, vous verrez, ça calmera les esprits simples et ça responsabilisera les… responsables. Trop occupés à choisir entre bandes et virgule .
… d’insulte
On ne doit pas traiter de con un quidam, même si on est un Président de la République qui “salit” les mains qu’il touche. Pas devant un micro !