Chez le voisin slovaque, ce ne sont pas les affaires économiques et financières qui font la une des journaux, mais plutôt la démission du ministre de la Défense, accusé d'avoir fait espionné des journalistes et d'envisager la même manœuvre avec le Premier ministre sortant Iveta Radicova qui a d'ailleurs exigé sa démission, affirmant que "la pratique des écoutes de journalistes, légale ou illégale, est incompatible avec les principes de base de l’Etat de droit et de la démocratie". Trois journalistes du quotidien Pravda avaient été mis sur écoute pour avoir participé à la fuite d’informations sensibles du ministère de la Défense.
Six ans après la Révolution orange, l'actuel président de la république ukrainienne interdit toutes commémorations de l'événement afin de ne pas faire de publicité à l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko condamnée à 7 ans de réclusion. Souffrante, celle-ci s'est vu accorder le droit de se faire soigner en dehors de sa prison. Il faut croire que Viktor Ianoukovitch doute de son pouvoir et de la stabilité de son régime. Au moment où la visite de la présidente lituanienne est attendue, servant d'ailleurs de prétexte à cette interdiction de fêter la révolution orange, cette attitude est la preuve d'une marque de faiblesse et une faille dans le système Ianoukovitch.Il aurait été certainement plus pertinent de laisser les Ukrainiens fêter l'anniversaire de la Révolution orange. La crise de la zone euro continue son œuvre destructrice et touche à nouveau la Hongrie. Trois an...