Le BPA entre dans la fabrication d'un nombre considérable de produits que nous utilisons tous les jours :
adhésifs, joints, amalgames dentaires, pièces en plastique des casseroles, bacs de rangement, biberons, boîtes de conserve, bombonnes d'eau rechargeable, bouteilles en plastique, canettes de boisson, casques de sport et de sécurité, CD et DVD, cuves à vin, emballages alimentaires, équipements automobiles, encres d'imprimerie, équipements électriques (douilles, prises...), matériel médical ( matériel de perfusion , seringues, implants..), équipement de sport ( ski, tennis, golf...), housses pour téléphones mobiles, jouets, mastic, ordinateurs, outillage électrique, papier essuie-tout, papiers, papiers thermiques (billets d'avion, étiquettes autocollantes pour la pesée des fruits et légumes, papier pour fax, reçu de parking, de banque, facturettes, tickets de caisse....), pâte à bois, peinture pour coques de bateaux, produits anticorrosion, rasoirs, récipients alimentaires en plastique transparent, récipients alimentaires en plastique pour le micro-onde, revêtements de protection, revêtements de sol, sèche-cheveux, tasses et gobelets, tableaux électriques, tétines, vaisselle et couverts en plastique, vernis pour bois, verres de lunettes, vitrages... Et la liste n'est pas exhaustive.
Sur le même thème Bisphénol A : la nouvelle stratégie du Gouvernement Bisphénol A : Le Ministère de l'Ecologie ouvre enfin les yeux Bisphénol A, phtalates : six mesures pour les éviter Le bisphénol A nuit gravement à la santé L'aluminium : un additif toxique dans nos aliments Bisphénol A : L'insoutenable légèreté de l'Agence Européenne pour la Sécurité des Aliments OK
Je souhaite également recevoir
les bons plans et offres partenaires
la newsletter des professionnelles
Une étude, présentée comme "l'une des premières à quantifier le taux de bisphénol A dans le corps humain après ingestion de nourriture en conserve", a été publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association par des chercheurs de l'université de Harvard. Le verdict est alarmant : Des personnes ayant consommé cinq jours d'affilée des soupes en conserve présentaient dans leurs urines un taux du composant chimique bisphénol A supérieur de plus de 1.200% à celui de consommateurs de soupe fraîche.
"Nous savons depuis un moment que consommer des boissons qui sont restées longtemps dans certains récipients en plastique dur accroissait la présence de bisphénol A dans votre corps", explique Jenny Carwile, l'un des co-auteurs de l'étude. "Mais notre étude suggère que la nourriture en conserve pourrait être un sujet d'inquiétude plus important encore, surtout en raison de son usage très répandu", ajoute-t-elle.
Le bisphénol A est suspecté d'accroître le nombre des cancers hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. En France, ce composant a été interdit dans tous les contenants alimentaires à partir de 2014, suite au vote de l'Assemblée intervenu le 12 octobre dernier, et dès 2013 pour les contenants alimentaires de produits à destination des enfants de moins de 3 ans.
Mathilde Emery