Parfois, l’homme passait seul aux alentours de huit heures du matin en vu d’examens rapides et surtout, lorsque ma mère prenait son petit-déjeuner dans le réfectoire lugubre jouxtant ma chambre. Celui-ci était réservé aux parents tristes puisque j’y vis fréquemment des âmes suicidaires ainsi que des esprits malins errants ça et là dans la pièce, attendant quelques proies terriennes faciles à déstabiliser mentalement dans un unique but : leurs propres suicides ou bien tout simplement de les voir sombrer dans des tristesses abyssales. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais ces esprits-là ricanaient de leurs propres pouvoirs.
Dieu semblait débordé là-haut…Ou peut-être avait-il laissé les tâches ingrates à des anges incompétents que moi seul devinais ? Ceux-ci, étant incapables de
connaître la différence du b
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